Et si certaines « maladies » dont vous entendez parler n’avaient jamais vraiment existé? Si elles étaient en réalité des constructions marketing, créées de toutes pièces par l’industrie pharmaceutique pour vendre toujours plus de médicaments?
C’est ce que révèle un documentaire percutant: derrière la façade de la science et de la santé publique, les maladies inventées par Big Pharma sont devenues un business aussi lucratif que cynique.
De l’élargissement artificiel des seuils de diagnostic à la médicalisation d’émotions normales comme la tristesse ou l’anxiété, en passant par la transformation de simples variations de performance sexuelle en pathologies chroniques, les laboratoires ont développé une stratégie redoutable: transformer des millions de personnes en « malades » à vie.
Dans cet article, nous allons explorer ces mécanismes à travers des exemples concrets: Prozac recyclé en traitement du syndrome prémenstruel, explosion des prescriptions de statines pour le cholestérol, ou encore marketing culturel au Japon; pour comprendre comment une industrie censée protéger la santé est devenue experte dans l’art de fabriquer des patients.
Le business des maladies inventées par Big Pharma
Lorsque les brevets de médicaments arrivent à expiration, les laboratoires pharmaceutiques voient leurs profits chuter. Plutôt que d’investir massivement dans de nouvelles molécules réellement innovantes, une stratégie beaucoup plus rentable s’est imposée: inventer de nouvelles maladies.
Le principe est simple: prendre un médicament déjà existant, lui donner une seconde vie en l’associant à une « nouvelle pathologie » et lancer une vaste campagne de communication pour convaincre médecins et patients de son utilité.
Le cas du Syndrome Dysphorique Prémenstruel (SDP) est emblématique.
Pendant longtemps, l’irritabilité, les ballonnements ou les sautes d’humeur avant les règles étaient considérés comme un phénomène normal, regroupé sous le terme de syndrome prémenstruel. Mais lorsque le brevet du Prozac, antidépresseur phare, a expiré, l’industrie a trouvé une parade: requalifier ces symptômes en « trouble grave » nécessitant un traitement médical.
Résultat: un même médicament, rebaptisé et recoloré, vendu sous un autre nom à un prix quadruplé. Avec l’appui de centaines d’articles scientifiques financés, de campagnes médiatiques massives et de visiteurs médicaux formés à diffuser le message, des millions de femmes se sont vues prescrire un traitement pour ce qui relevait auparavant du cycle naturel de la vie.
Cet exemple montre à quel point l’industrie a perfectionné l’art de transformer des expériences humaines banales en pathologies rentables. Et ce n’est qu’un début.
Quand les seuils changent, des millions de nouveaux « malades » apparaissent
L’autre grande stratégie de l’industrie pharmaceutique consiste à redéfinir les seuils de diagnostic. En abaissant les critères d’une maladie, on ne soigne pas mieux les patients… mais on multiplie considérablement le nombre de clients potentiels.
Prenons l’exemple de l’hypertension: lorsque la barre a été abaissée, des millions de personnes jusque-là considérées en bonne santé se sont retrouvées classées « hypertendues ».
Pourtant, les bénéfices réels du traitement ne concernaient qu’une minorité de patients à haut risque, tandis que la majorité s’exposait inutilement aux effets secondaires des médicaments.
Le cas du cholestérol est encore plus parlant. En imposant comme norme le taux d’un jeune adulte de 25 ans, l’industrie a réussi à faire basculer 95% des Français et des Allemands dans la catégorie « malades ».
Résultat: un marché colossal pour les statines, ces médicaments censés réduire le cholestérol… mais dont l’efficacité est contestée pour la majorité des patients, avec parfois même un risque accru de mortalité.
Ces manipulations montrent comment la frontière entre prévention et surmédicalisation devient floue, au profit des laboratoires, jamais du patient.
🎥 Découvrez ici la vidéo complète qui illustre ces stratégies choquantes:
La médicalisation des émotions et de la sexualité
Après avoir inventé de nouvelles pathologies ou élargi les seuils de diagnostic, l’industrie pharmaceutique s’est attaquée à un terrain encore plus intime: nos émotions et notre sexualité.
Prenons l’exemple du Viagra. Au départ, ce médicament ciblait uniquement les hommes plus âgés souffrant d’impuissance avérée. Mais très vite, le marché s’est révélé trop restreint.
La communication a alors élargi la cible, faisant croire que toute variation de performance sexuelle, y compris chez des hommes jeunes, relevait d’une maladie.
Le message implicite: si « les choses ne sont pas parfaites à chaque fois », vous êtes malade et un comprimé peut vous sauver. Avec le Cialis, le pas a été franchi vers un traitement quotidien: « prenez-le tous les jours pour être toujours prêt ».

Le même mécanisme s’observe avec les troubles psychiques. Dans les années 60-70, l’anxiété était surdiagnostiquée et traitée massivement par les benzodiazépines (Valium, Librium). Lorsque ces molécules ont été reconnues comme addictives, l’industrie a changé de récit: vos symptômes ne venaient pas de l’anxiété, mais d’une dépression, présentée comme un déséquilibre chimique corrigible par de nouveaux antidépresseurs.
Puis, à la fin des années 90, lorsque ces antidépresseurs arrivaient en fin de brevet, les patients « dépressifs » ont soudain été redéfinis comme « bipolaires ».
Résultat: un trouble psychiatrique extrêmement grave et rare – la maniaco-dépression – a été rebaptisé « trouble bipolaire », élargi jusqu’à inclure les variations d’humeur normales que chacun connaît.
Certains experts ont même inventé des « bipolaires II, III, IV », voire un « spectre bipolaire » pour que presque tout le monde puisse entrer dans la case.
Et au Japon, l’opération marketing a été encore plus subtile: la dépression, jusque-là rare, a été redéfinie sous le terme poétique de « kokoro no kazé » – le rhume de l’âme.
Résultat: la dépression a été perçue comme une affection courante, non stigmatisante, et surtout traitable par un médicament.
Ces exemples révèlent une logique implacable: transformer des expériences humaines universelles en maladies chroniques, afin d’élargir indéfiniment le marché.
Médecins et patients piégés par le marketing pharmaceutique
On imagine souvent que la science et la médecine fonctionnent indépendamment des intérêts financiers.
Pourtant, le documentaire montre à quel point l’industrie pharmaceutique a su verrouiller le système à son avantage.
Les médecins, en première ligne, sont soumis à une pression marketing constante: jusqu’à dix visites de représentants médicaux par semaine, des revues scientifiques financées par l’industrie, des congrès sponsorisés, et surtout les fameux « leaders d’opinion », grands professeurs de médecine, rémunérés pour vanter les mérites de nouveaux traitements.
Dans un tel contexte, difficile pour un praticien de conserver un regard critique.
Le contrôle s’étend aussi à la recherche elle-même. 85 à 97 % des essais cliniques sont financés directement par l’industrie. Or, une étude financée par un laboratoire a cinq fois plus de chances de conclure à l’efficacité d’un produit que si elle avait été financée par une institution publique.
Pourquoi?
Parce que les firmes conçoivent les protocoles de test de manière à maximiser les chances de résultats positifs, tout en gardant les données brutes sous contrôle – comme une recette secrète.

Les patients, eux, croient s’informer en toute autonomie, notamment via Internet. Mais une grande partie des sites, forums ou campagnes de sensibilisation sont en réalité financés par les mêmes laboratoires.
L’exemple de la campagne française « Dos au mur », sponsorisée par Pfizer pour sensibiliser à la spondylarthrite ankylosante, illustre parfaitement ce mécanisme: le patient est guidé par des témoignages dans lesquels il peut se reconnaître, orienté vers un diagnostic inquiétant… puis rassuré: un médicament « miracle » existe, remboursé à 100%.
Ce qu’on ne dit pas, c’est que ce traitement coûte près de 1 900 euros et comporte des effets secondaires graves.
Dans cette logique, même les campagnes de prévention ou de dépistage sont instrumentalisées: elles deviennent autant de marchés captifs pour les firmes.
Derrière l’illusion d’une médecine moderne et efficace, le patient se retrouve piégé dans une toile marketing sophistiquée où sa santé devient une variable secondaire.
Quand la médecine devient une industrie du traitement permanent
Le documentaire se termine sur une idée qui pourrait sembler absurde, mais qui reflète parfaitement la logique d’une médecine dominée par le marché: la « polypillule ».
Publiée en 2003 dans le British Medical Journal, cette proposition consistait à administrer à toute personne de plus de 50 ans une pilule unique contenant plusieurs médicaments censés prévenir l’hypertension, le diabète, l’excès de cholestérol et les maladies cardiovasculaires.
Selon ses promoteurs, cette approche pourrait réduire la mortalité cardiovasculaire de 88%.
Mais à quel prix?
Cela reviendrait à considérer des millions de personnes en bonne santé comme malades « par défaut », et à les faire entrer dans un traitement à vie. Une médecine où l’on ne cherche plus à guérir des malades, mais à créer et entretenir des patients permanents.
Cette dérive illustre la perte de sens de la médecine moderne, trop souvent alignée sur les objectifs commerciaux de l’industrie pharmaceutique. Là où le médecin Philippe Pinel rappelait que « c’est bien de savoir donner un médicament pour traiter une maladie, mais c’est un art plus grand encore de savoir quand il ne faut pas traiter », la logique actuelle pousse au contraire à traiter toujours plus, même quand cela n’est pas nécessaire.
En conclusion, ce documentaire met en lumière une réalité inquiétante: les maladies inventées par Big Pharma ne sont pas seulement un excès marketing, mais un véritable système qui influence nos vies, nos corps et nos sociétés.
Face à cette médicalisation massive de la vie quotidienne, il devient urgent de reprendre le pouvoir sur notre santé et de redonner à la médecine son rôle premier: soigner quand c’est vraiment nécessaire, et non transformer chaque être humain en patient à vie.
Pour aller plus loin: découvrez des enquêtes-chocs sur Big Pharma
Cet article vous a interpellé?
Les mécanismes dévoilés dans ce documentaire trouvent un écho puissant dans plusieurs ouvrages de notre collection.
- 📖 Vacciné, Non-Vacciné – Robert F. Kennedy Jr.
Un livre essentiel pour comprendre les véritables enjeux de la vaccination et les manipulations autour des études comparatives.
👉 Découvrir le livre - 📖 COVID-19: Mystification scientifique – Jean-Marc Sabatier
Un décryptage saisissant sur les erreurs, les manipulations et les conflits d’intérêts qui ont marqué la crise du Covid.
👉 Lire l’ouvrage - 📖 Pleine Santé – Dr Stéphane Résimont
Une alternative aux logiques de surmédicalisation: découvrez comment reprendre le contrôle sur votre santé grâce à une approche intégrative et préventive.
👉 Découvrir la méthode
Ces lectures sont indispensables pour quiconque veut comprendre comment l’industrie pharmaceutique transforme des populations entières en « malades » et comment s’en libérer.
Et vous, qu’en pensez-vous?
Avez-vous déjà eu le sentiment que certaines maladies étaient exagérées, voire inventées, pour vendre plus de médicaments?
Votre témoignage compte!
👉 Partagez vos impressions dans les commentaires ci-dessous et diffusez cet article autour de vous: ensemble, faisons circuler l’information et ouvrons le débat sur les pratiques de Big Pharma.
Un commentaire
Cest comique comme Big Pharma invente des maladies à larrière du cerveau et les marketing les vend comme des petits pains ! Kokoro no kazé, le rhume de lâme japonais, cest génial, enfin une raison valable pour ne pas aller au travail ! Les leaders dopinion qui vanter les mérites des médicaments, ils sont plus percutants que les publicités de fast-foods ! Bref, la下一个章 (next chapter) de la médecine, cest lart de transformer chacun en patient VIP, même sil est en forme comme un rocher ! On va tous finir par prendre une polypillule pour prévenir lennui, non ? #MédicalisationHumoristique #BigPharmaRouleToi