Une nouvelle chasse aux sorcières
Il fut un temps où l’on brûlait les sorciers sur la place publique. Aujourd’hui, l’obscurantisme scientifique les cloue au pilori médiatique.
Leur faute ? Avoir osé penser autrement.
Refuser de répéter le catéchisme officiel.
Interroger les dogmes du moment.
Le cas du Dr Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, est l’un des exemples les plus révélateurs de cette dérive contemporaine.
Ce chercheur reconnu, auteur de centaines de publications scientifiques et spécialiste mondial de la biologie cellulaire, est devenu la cible d’un acharnement médiatique sans précédent.
En mai 2025, le magazine Marianne publie un article incendiaire qui le dépeint comme un manipulateur dangereux, un homme disqualifié, presque un fraudeur intellectuel.
L’objectif ?
L’exclure de l’espace public. Le disqualifier socialement, scientifiquement, humainement.
Son crime ?
Avoir exprimé des doutes argumentés sur les vaccins à ARN messager, et plus encore, avoir appelé à un retour à la rigueur, à la transparence, et à la libre discussion scientifique.
Mais ce lynchage ne concerne pas que lui.
Il concerne tous ceux – médecins, chercheurs, citoyens – qui aspirent à une science libre, honnête, et indépendante.
Cette affaire est bien plus qu’un désaccord scientifique : elle est le miroir de notre époque.
Une époque où des journalistes deviennent des inquisiteurs. Où la pensée critique devient une menace. Où l’on ne cherche plus la vérité, mais à faire taire ceux qui la dérangent.
Un scientifique reconnu… devenu dérangeant
Jean-Marc Sabatier n’est pas un marginal. Il n’est pas un complotiste. Il n’est pas un influenceur d’Internet autoproclamé “expert santé”.
Il est directeur de recherche au CNRS, titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches.
Il est l’auteur de plus de 280 publications scientifiques, de 55 brevets, et membre actif de plus de 70 comités de rédaction de revues scientifiques internationales.
Ses travaux portent sur la biologie cellulaire, les peptides thérapeutiques, les toxines naturelles et surtout, depuis 2020, sur le rôle du système rénine-angiotensine dans les formes graves du Covid-19.
C’est lui qui, dès mars 2020, identifie le lien potentiel entre la protéine Spike (produite par le virus) et un déséquilibre de ce système hormonal central dans le corps humain.
Une hypothèse audacieuse, aujourd’hui reconnue dans plusieurs publications.
Mais voilà : ce que Jean-Marc Sabatier met aussi en lumière, c’est que la protéine Spike produite par les vaccins à ARN pourrait induire les mêmes déséquilibres, avec des effets physiopathologiques graves à long terme. Et cela, dans le climat post-pandémie, ne passe pas.
Car s’attaquer à la sacralité des vaccins Covid, c’est violer le consensus.
C’est déranger les plans politiques, économiques, et médiatiques construits autour d’une vérité autorisée.
Dès lors, le chercheur devient l’ennemi, même s’il cite des faits, même s’il publie dans des revues scientifiques, même s’il s’exprime sans insulte, ni provocation.
Et c’est là que la machine s’emballe.
Le pouvoir médiatique, comme un bras armé du pouvoir scientifique institutionnalisé, sort les allumettes.
Le bûcher de l’inquisition scientifique est prêt. Il ne manque plus qu’un bon article de presse pour allumer la mèche.
Marianne : quand le journalisme allume le bûcher

Le 28 mai 2025, le magazine Marianne publie un article au titre accusateur :
« Des scientifiques du CNRS en roue libre ».
Dès les premières lignes, le ton est donné : les chercheurs qui ne suivent pas la ligne officielle sont qualifiés de dangereux, voire d’égarés, mêlant “propos antivaccins”, “ovnis” et “croyances ésotériques”… L’amalgame est posé.
Le journaliste Alexis Da Silva s’attaque frontalement à Jean-Marc Sabatier. On peut lire :
« Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est un personnage important de la désinformation autour de la vaccination. »
L’accusation est brutale : on ne parle plus ici de débat scientifique, mais de « désinformation », un terme lourd, souvent associé à la manipulation volontaire. Aucune démonstration scientifique ne vient appuyer cette allégation. Le journal se contente de pointer les prises de parole du chercheur dans des médias comme FranceSoir ou auprès de Karl Zéro, comme s’il s’agissait de preuves à charge suffisantes.
Puis l’article poursuit :
« Dans un entretien accordé au média Tocsin, Sabatier énonce depuis ses habituelles accusations : les vaccins pour les nourrissons sont responsables, par accumulation, de pathologies graves comme l’autisme. »
Ici, le journaliste ne prend pas la peine de citer ou de contextualiser les propos de Sabatier. Il ne cherche pas à discuter des arguments, ni à les contredire, ni à les démonter. Il juge, classe, condamne.
Et il va plus loin :
« De telles thèses, contestées et discréditées par la plus grande partie de la communauté scientifique, n’ont pas empêché Sabatier de conserver son poste. »
Enfin, le passage le plus significatif du climat d’intimidation :
« Une pétition circule depuis le printemps 2023, intitulée “Sauvons la science !” Plus de 100 chercheurs demandent que l’institution réagisse aux “propos antivax, pseudo-scientifiques et complotistes” de leurs collègues. »
Le journaliste n’ouvre aucun espace de réponse à Sabatier dans l’article. Aucune citation directe. Aucun entretien. Aucun droit de parole.
📎 Pour lire l’analyse complète de cet article par Infodujour :
👉 Le bûcher de l’inquisition scientifique – Infodujour.fr
La réponse de Jean-Marc Sabatier : un plaidoyer pour la science libre
Face à cette attaque, Jean-Marc Sabatier répond par une lettre ouverte à la rédaction de Marianne. Il y dénonce :
« Des affirmations inexactes, tendancieuses et attentatoires à mon honneur, à ma réputation professionnelle, et à la rigueur scientifique de mes travaux. »
Il réfute point par point les accusations :
« Ces accusations, formulées sans fondement, relèvent d’un amalgame injuste entre ma production scientifique et une interprétation idéologique qui ne repose sur aucun travail sérieux d’analyse critique de mes publications. »
Il insiste sur le fait que ses travaux sont publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture et qu’ils ne relèvent pas de l’ésotérisme, mais de la biologie moléculaire appliquée.
« Cette interprétation erronée ignore sciemment la complexité du sujet et les nombreuses publications scientifiques internationales qui s’y intéressent aujourd’hui. »
Et il conclut :
« Une contribution au débat public, lorsqu’elle est argumentée, sourcée, et s’appuie sur des données scientifiques, ne peut être disqualifiée au seul motif qu’elle bouscule des présupposés consensuels ou interroge des politiques publiques. »
Obscurantisme scientifique : le retour des dogmes, le recul du débat
Ce que révèle l’affaire Jean-Marc Sabatier, ce n’est pas une simple querelle d’experts, ni même une divergence de vues sur une technologie médicale.
C’est un symptôme grave d’un mal qui gangrène la science contemporaine : le remplacement du débat par le dogme, de la recherche par le consensus obligatoire, de la vérité par la communication politique.
Historiquement, chaque époque d’obscurantisme a commencé ainsi :
— on tolère les idées tant qu’elles n’ébranlent pas le pouvoir,
— on ridiculise les penseurs trop brillants,
— puis on les accuse de trahison intellectuelle,
— et enfin on les exclut… voire pire.
Aujourd’hui, le terme « complotiste » a remplacé le mot « hérétique ».
On ne brûle plus les corps, mais on anéantit les réputations.
On n’envoie plus les dissidents au bûcher, mais au tribunal médiatique, avec un procès à charge, sans possibilité de se défendre.
On veut faire taire, pas comprendre.
On veut éliminer, pas débattre.
Les cas récents de scientifiques, médecins, chercheurs ou enseignants accusés, suspendus ou radiés pour avoir simplement posé une question — ou cité une étude dérangeante — ne sont plus rares.
L’affaire Raoult, les intimidations contre les médecins en période Covid, les déprogrammations de colloques universitaires : tout cela forme une ligne continue de régression du droit à douter, qui est pourtant le fondement de la science.
Et dans ce climat, que reste-t-il à un chercheur honnête ?
Se taire ?
Démissionner ?
Attendre l’autorisation pour publier ?
Jean-Marc Sabatier, lui, a choisi de continuer. Et c’est cela, sans doute, qui dérange le plus.
Pourquoi cette affaire nous concerne tous

On pourrait croire que l’affaire Jean-Marc Sabatier ne concerne que les sphères scientifiques.
Qu’il s’agit d’un simple conflit interne au monde de la recherche. Ce serait une grave erreur.
Ce qui se joue ici nous concerne tous : médecins, enseignants, thérapeutes, journalistes, citoyens, parents soucieux de la santé de leurs enfants, patients à la recherche de soins éclairés.
Car lorsque l’on commence à faire taire les chercheurs, on appauvrit la médecine.
Lorsqu’on diabolise les esprits critiques, on fragilise la démocratie.
Lorsqu’on interdit le doute, on détruit l’intelligence collective.
Jean-Marc Sabatier l’exprime dans sa réponse : il dénonce des accusations « formulées sans fondement » et « un amalgame injuste entre [sa] production scientifique et une interprétation idéologique».
Il affirme que son travail sur le système rénine-angiotensine (SRA) est rigoureux, documenté, et publié dans des revues scientifiques à comité de lecture.
Ce qu’il vit aujourd’hui, d’autres l’ont vécu ou le vivront.
Car une fois qu’on admet qu’il est légitime de réduire une personne au silence pour ses travaux scientifiques – fussent-ils argumentés, dérangeants ou novateurs – plus rien ne protège personne.
Demain, ce sera peut-être un médecin généraliste qui refuse une prescription de confort.
Puis une professeure qui cite une étude controversée.
Puis un auteur qui publie un livre jugé “dangereux” pour la pensée unique.
Ce que révèle cette affaire, c’est aussi la puissance croissante des alliances entre médias dominants, institutions scientifiques, et intérêts politico-industriels, qui imposent un récit unique – au détriment du pluralisme et de la recherche sincère.
Il ne s’agit pas de dire que toutes les opinions se valent. Ni que la science doive s’ouvrir au n’importe quoi.
Mais il s’agit de garantir un espace de débat, de préserver le contradictoire, et de se rappeler que la science véritable est toujours inachevée, révisable, perfectible.
En supprimant le doute, on supprime l’évolution.
En réprimant la controverse, on enterre la vérité.
Une parole qui dérange, mais qui persiste
Jean-Marc Sabatier aurait pu céder.
Il aurait pu choisir le confort du silence.
Se retirer de la scène publique, protéger son poste, sa réputation, sa tranquillité.
Mais il a fait l’inverse.
Il a persisté. Il a continué à publier dans des revues scientifiques à comité de lecture, notamment sur le rôle du système rénine-angiotensine dans les pathologies liées au SARS-CoV-2.
Il a répondu aux critiques, dénoncé « des accusations sans fondement », « une désinformation médiatique » et « un amalgame entre science et idéologie ».
Non pas pour imposer un point de vue, mais pour défendre un principe fondamental :
celui d’une science vivante, libre, perfectible.
Une science qui accepte la contradiction.
Une science qui n’est pas instrumentalisée au profit du pouvoir, mais mise au service de la compréhension du vivant.
Et il ne s’est pas contenté d’articles scientifiques.
Pour donner au grand public les clés de compréhension, il a publié plusieurs ouvrages majeurs, disponibles aux Éditions marco pietteur :
📘 COVID-19 : Le naufrage de la science
Un livre-choc qui démonte, point par point, les décisions politiques, médicales et médiatiques prises durant la crise.
Un constat accablant mais rigoureux, sur fond de données scientifiques et de citations officielles.
📗 COVID-19 : Mystification scientifique – Le livre qui révèle la manipulation derrière la pandémie
Un ouvrage coécrit avec le journaliste Marcel Gay. Ensemble, ils lèvent le voile sur les silences, les contradictions, les incohérences.
Ce livre s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre ce que les médias n’ont pas dit.
📙 Le jeûne – Qu’en dit la science ?
Parce que la santé ne se limite pas à la pandémie, Sabatier explore aussi les bienfaits du jeûne à travers les dernières avancées scientifiques.
Une lecture inspirante pour retrouver la maîtrise de sa santé, par des moyens naturels.
Plus que jamais, nous avons besoin de chercheurs qui dérangent, de penseurs qui questionnent, de citoyens qui refusent de se taire.
L’affaire Jean-Marc Sabatier n’est pas une parenthèse. Elle est un signe de notre époque. À chacun d’y répondre.
Lire, réfléchir, diffuser. Car c’est ensemble que l’on fait reculer l’obscurantisme.
🗣️ Et vous, que pensez-vous de l’affaire Jean-Marc Sabatier ?
Croyez-vous encore en une science libre de s’exprimer, ou pensez-vous que la censure est devenue la norme ?
Votre témoignage, votre réflexion ou même vos désaccords enrichiront le débat.
👉 Laissez un commentaire ci-dessous : c’est ensemble que nous faisons vivre la liberté de penser.