Le débat sur les traitements alternatifs du cancer prend une ampleur sans précédent, notamment avec la loi « Right to Try » de Donald Trump, qui permet aux patients en phase terminale d’accéder à des médicaments expérimentaux.
Cette initiative a relancé l’intérêt pour des substances comme l’ivermectine et le fenbendazole, qui seraient, selon certains, des alternatives aux traitements conventionnels.
Mais derrière cet engouement, désinformation, récupération politique et intérêts financiers se mêlent, rendant la lecture des faits plus complexe que jamais.
D’un côté, on accuse Big Pharma de supprimer des traitements efficaces et abordables pour maximiser ses profits.
De l’autre, certains médias et figures politiques exagèrent voire manipulent les résultats scientifiques à des fins partisanes.
Alors, où est la vérité ?
Quelles preuves existent réellement sur ces traitements alternatifs du cancer?
Faut-il se méfier des discours extrêmes qui diabolisent Trump ou au contraire en font un héros salvateur
La loi « Right to Try » : un tournant dans les traitements alternatifs du cancer?
Adoptée en 2018, la loi « Right to Try » permet aux patients en phase terminale de bénéficier de traitements expérimentaux sans attendre l’approbation complète de la FDA (Agence américaine des médicaments).
Cette loi a été saluée par certains comme une avancée pour la liberté médicale, tandis que d’autres y voient une porte ouverte à des dérives, laissant place à des traitements non éprouvés et potentiellement dangereux.
Ce que cette loi ne dit pas, c’est que l’ivermectine et le fenbendazole n’ont jamais été officiellement intégrés dans ce cadre légal pour traiter le cancer.
Ivermectine et fenbendazole : Des traitements alternatifs miracles ou simples espoirs ?
Ce que disent certaines études
L’ivermectine (un antiparasitaire bien connu) et le fenbendazole (utilisé en médecine vétérinaire) ont montré des effets anticancéreux prometteurs dans certaines recherches préliminaires.
👉 L’ivermectine aurait un effet inhibiteur sur des cellules cancéreuses en perturbant leur cycle de croissance, selon des tests en laboratoire.
👉 Le fenbendazole, lui, agirait en privant les cellules cancéreuses de glucose, ce qui limiterait leur prolifération.
Mais attention ! Ces études sont expérimentales (en laboratoire ou sur animaux) et n’ont pas encore donné lieu à des essais cliniques à grande échelle sur l’homme.
Ce que la science NE DIT PAS
🚫 Ces substances ne guérissent pas forcément le cancer : aucune étude officielle sérieuse ne valide un effet curatif chez l’humain.
🚫 Elles ne sont pas reconnues par les autorités médicales comme des alternatives aux traitements conventionnels.
🚫 Les témoignages individuels ne remplacent pas des preuves scientifiques rigoureuses.
Malgré ces réserves, l’attrait pour ces substances a explosé sur les réseaux sociaux, alimenté par la défiance envers Big Pharma et une quête de solutions alternatives.
Big Pharma : un monopole sur la santé ?
L’industrie pharmaceutique est souvent accusée de supprimer des traitements peu coûteux pour protéger ses brevets et maintenir son modèle économique.
Il est vrai que Big Pharma privilégie des médicaments brevetables, car ceux-ci assurent des profits massifs.
De nombreuses molécules naturelles ou bon marché sont rarement explorées faute d’intérêt financier.
Mais de là à dire qu’elle bloque activement des remèdes miracles, il y a un pas…
Aucune preuve concrète ne permet d’affirmer que l’ivermectine ou le fenbendazole ont été volontairement écartés pour protéger des traitements onéreux.
Mais il faut avouer que certains comportement officiels peuvent nous pousser à y croire.
Par exemple, ce témoignage poignant de ce soignant qui interpelle Véran à ce sujet : « J’ai vu des gens de 94 ans guéris du covid grâce à l’ivermectine dans mon service. »
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Trump : Héros des traitements alternatifs ou simple stratège politique ?
Donald Trump a souvent défendu une approche décentralisée de la médecine, où chaque patient doit pouvoir choisir librement son traitement.
Mais il est aussi un habile communicateur : la loi « Right to Try » lui permet de s’attribuer des réussites médicales sans qu’il y ait forcément d’impact mesurable.
Certains médias diabolisent Trump, d’autres le présentent comme un sauveur.
La réalité est souvent plus nuancée :
✔️ Il a facilité l’accès aux traitements expérimentaux.
❌ Mais aucune preuve ne montre que cela a révolutionné la prise en charge du cancer.
Comment ne pas tomber dans la désinformation ?
✅ Ne pas se fier aux publications virales qui font des annonces chocs sans citer de sources.
✅ Vérifier les études scientifiques, et voir si elles sont validées par la communauté médicale.
✅ Se méfier des extrêmes : ni « Trump sauveur », ni « Trump diable ».
✅ S’informer auprès de plusieurs sources pour éviter les biais.
Pour terminer : Restez lucide face aux discours extrêmes
La question des traitements alternatifs du cancer mérite un débat sérieux, mais elle est trop souvent noyée dans la désinformation et la récupération politique.
📢 Les médias officiels et alternatifs manipulent souvent l’information à leur avantage : certains pour protéger l’industrie pharmaceutique, d’autres pour entretenir un climat de méfiance généralisée.
🤔 Ce que nous savons avec certitude :
- L’ivermectine et le fenbendazole montrent des effets intéressants en laboratoire, mais aucune preuve ne les valide comme traitement contre le cancer chez l’homme.
- Big Pharma privilégie ses intérêts économiques, mais cela ne signifie pas qu’elle cache volontairement des remèdes miracles.
- Trump a facilité l’accès aux traitements expérimentaux, mais il n’a pas « sauvé des milliers de vies » comme certains l’affirment.
🌎 Dans cette période troublée, la meilleure posture reste la prudence et la sérénité.
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