La question du lien entre vaccins et troubles neurodéveloppementaux revient au cœur du débat scientifique et médiatique. En avril 2025, JAMA (Journal of the American Medical Association) publie un article virulent contre la nomination de David Geier, chercheur controversé, à la tête d’une grande étude nationale américaine sur la vaccination et le développement neurologique des enfants.
Ce que cette polémique révèle, au-delà de l’agitation académique, c’est une fracture profonde entre les institutions médicales et une partie de la population en quête de transparence.
Et si, enfin, le mur du silence autour des effets secondaires de certains vaccins était en train de tomber ?
Pourquoi la nomination de David Geier inquiète-t-elle autant ?
David Geier, avec son père Mark Geier, fut parmi les premiers à suggérer un possible lien entre vaccins infantiles et autisme, notamment en étudiant les effets du thiomersal, un adjuvant à base de mercure.
Longtemps marginalisé, ce duo de chercheurs est désormais placé au centre d’un programme d’investigation publique de grande ampleur.
L’article de JAMA, intitulé « Unreliable Vaccine Information and the Erosion of Science », dénonce cette nomination comme une menace pour l’intégrité scientifique. Mais pour de nombreux observateurs indépendants, cette réaction traduit surtout la panique d’un système en perte de contrôle sur le récit officiel.
Les chiffres officiels confirment une hausse inquiétante des effets indésirables
Le système de déclaration américain des effets secondaires des vaccins (VAERS) indique, au 28 mars 2025 :
- 1 024 590 déclarations d’effets indésirables
- 19 355 décès
- 91 095 hospitalisations
- 5 356 cas de myocardite ou péricardite
- 18 982 invalidités permanentes
Ces données, issues d’une source officielle (OpenVAERS), ne prouvent pas directement la causalité, mais constituent un signal d’alerte massif qui justifie pleinement une investigation approfondie sur le lien entre vaccins et troubles neurodéveloppementaux.
Le lien entre vaccins et troubles neurodéveloppementaux : ce que dit la science
Contrairement aux affirmations répétées des médias grand public, plusieurs études scientifiques sérieuses explorent la possibilité d’un lien entre la vaccination infantile et certains troubles du développement neurologique :
- Mawson et al. (2017) : les enfants non vaccinés auraient jusqu’à 4 fois moins de risques de souffrir d’autisme ou de troubles neurologiques graves
Lire l’étude complète – Frontiers in Public Health - Hooker et Miller (2020) : les garçons afro-américains vaccinés avec le ROR avant 36 mois présentent un risque significativement accru d’autisme
Étude sur IJERPH
Ces recherches, bien que controversées, n’ont jamais été réfutées par des essais cliniques de meilleure qualité. Leur simple existence légitime l’ouverture du débat.
Pourquoi ce débat est-il toujours étouffé ?
Le dogme selon lequel “les vaccins sont sûrs et efficaces” est martelé depuis des décennies.
Remettre cela en question, même partiellement, expose chercheurs, médecins ou journalistes à la censure, la perte d’emploi ou la diabolisation médiatique.
Mais la réalité est plus nuancée :
- Certains vaccins seraient sûrs?
- D’autres sont mal testés
- Et les technologies récentes (ARN messager, auto-amplifiants, etc.) manquent cruellement de recul
Ce climat explique pourquoi l’idée même d’un lien entre vaccins et troubles neurodéveloppementaux reste un tabou, y compris dans les milieux scientifiques.
Une rupture de confiance de plus en plus visible
Un sondage 2024 du Annenberg Public Policy Center montre que la majorité des Américains ne rejettent plus totalement l’idée que certains vaccins puissent causer l’autisme.
Ce n’est pas un effet des “fake news” — c’est le fruit d’expériences vécues.
Les millions de parents concernés, les enfants en situation de handicap inexpliqué, les effets secondaires non reconnus… Tous alimentent un besoin de vérité.
C’est à cette demande que tente de répondre le travail de chercheurs comme David Geier.
Une réforme urgente de la recherche vaccinale
Pour rétablir une confiance durable, il est crucial de :
- Réaliser des études indépendantes sur la sécurité des vaccins
- Mettre en place des protocoles de pharmacovigilance renforcés
- Écouter les familles et les praticiens de terrain
- Reclassifier les vaccins à ARN messager dans la catégorie des thérapies géniques, afin qu’ils soient soumis à des tests de sécurité beaucoup plus rigoureux
En finir avec les tabous scientifiques : une nécessité démocratique
Il ne s’agit pas de rejeter la vaccination en bloc, mais de rétablir un dialogue honnête entre science, éthique et citoyenneté.
Ouvrir les yeux sur le lien entre vaccins et troubles neurodéveloppementaux, ce n’est pas sombrer dans la peur : c’est faire preuve de responsabilité.
Une plainte qui dérange… et un discours bien rodé
En 2018, une plainte a été déposée par les parents d’un enfant atteint d’autisme contre le laboratoire Sanofi, estimant que le vaccin combiné qu’avait reçu leur fils avait pu contribuer au développement de ses troubles.
L’article publié sur Handicap.fr revient sur cette affaire peu médiatisée, mais révélatrice d’un autre malaise : celui d’une justice mal à l’aise face à des questions scientifiques controversées.
Comme toujours, la défense des laboratoires et des autorités sanitaires s’articule autour de la même formule : “Il n’est pas prouvé qu’il y ait un lien entre vaccins et autisme.”
Une formule habile, mais à double tranchant : car l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence.
En matière de santé publique, cette nuance devrait inciter à plus de rigueur, pas à l’aveuglement.
Pour aller plus loin : un livre qui ose poser les vraies questions
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Ce livre n’est ni alarmiste ni dogmatique, mais il bouscule les certitudes en apportant un regard factuel, humain et scientifique sur une question devenue taboue. Il vous aidera à vous forger une opinion éclairée, loin des slogans et des manipulations.
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