La carence en iode est l’un de ces déficits silencieux qui détricotent la santé morceau par morceau: fatigue chronique, troubles de la thyroïde, baisse de mémoire, difficultés de concentration, problèmes de fertilité, risque accru de cancer… Et pourtant, la plupart des patients, et même des médecins, ne réalisent pas à quel point le manque d’iode peut peser sur le corps et le cerveau.
Dans l’entretien ci-dessous, le Dr Vincent Reliquet remet les pendules à l’heure: il explique pourquoi la carence en iode est un véritable problème de santé publique, comment elle est sous-diagnostiquée, et ce qu’on peut faire concrètement pour y remédier.
À voir absolument: l’entretien avec le Dr Vincent Reliquet sur la carence en iode
Avant d’entrer dans les détails, prenez le temps de regarder cette vidéo : c’est la base de tout l’article.
Le Dr Reliquet y aborde sans détour:
- pourquoi la carence en iode touche aujourd’hui la majorité de la population,
- en quoi l’iode ne concerne pas seulement la thyroïde, mais aussi le cerveau, les seins, les ovaires, la fertilité et le risque de cancer,
- comment des examens “normaux” (comme la TSH) peuvent laisser passer une hypothyroïdie fruste liée au manque d’iode,
- le rôle des faux amis de l’iode (fluor, brome, chlore…) qui prennent sa place dans nos tissus,
- et ce que pourrait être une médecine du terrain qui prend enfin au sérieux l’iode et les micronutriments.
Pourquoi la carence en iode est un problème majeur de santé publique
L’iode n’est pas un “petit détail” nutritionnel. C’est un élément dont votre corps a besoin en continu pour:
- faire fonctionner correctement votre thyroïde (énergie, poids, température du corps, rythme cardiaque, moral, concentration);
- nourrir votre cerveau (mémoire, clarté d’esprit, développement du QI chez l’enfant);
- protéger certains tissus très sensibles : seins, ovaires, utérus, prostate, mais aussi la peau et le système immunitaire.
Quand l’iode manque pendant des années, les conséquences ne sont pas seulement un peu de fatigue :
- le cerveau des bébés et des enfants se développe moins bien,
- la fertilité peut diminuer,
- le métabolisme tourne au ralenti (ce que l’on appelle hypothyroïdie),
- certains tissus deviennent plus vulnérables aux cancers (en particulier sein, ovaires, thyroïde).
Pourquoi ce manque d’iode est-il si fréquent aujourd’hui ?
Plusieurs facteurs se cumulent:
- nos sols appauvris: il y a de moins en moins d’iode dans la terre, donc dans ce qui y pousse;
- nous mangeons moins d’algues, de poissons et de fruits de mer qu’autrefois;
- beaucoup de personnes réduisent ou arrêtent les produits laitiers, qui sont souvent la principale source d’iode résiduelle en Europe;
- l’iode a été diabolisée à tort (confusion avec l’iode radioactif ou certains produits iodés toxiques), ce qui a fait peur à la fois aux médecins et au grand public.
Résultat : une grande partie de la population est en carence en iode… sans le savoir.
TSH: ce que c’est, et pourquoi ce n’est pas suffisant
Pour surveiller la thyroïde, on dose presque toujours la TSH.
TSH signifie Thyroid Stimulating Hormone, en français : hormone qui stimule la thyroïde.
Elle est produite par une petite glande dans votre cerveau (l’hypophyse) et joue le rôle de “chef d’orchestre” :
- si votre corps manque d’hormones thyroïdiennes, la TSH monte pour pousser la thyroïde à travailler plus ;
- si votre corps en a trop, la TSH baisse pour lui demander de ralentir.
Sur le papier, cela paraît simple.
Dans la vraie vie, c’est beaucoup plus compliqué :
- les “normes” de TSH utilisées en laboratoire sont très larges ;
- vous pouvez avoir une TSH “dans la norme” et pourtant présenter une hypothyroïdie fruste (discrète mais bien réelle) ;
- de nombreux facteurs (iode, inflammations, médicaments, génétique…) peuvent modifier la TSH sans que cela reflète fidèlement ce qui se passe dans vos tissus ;
- et surtout, on ne dose presque jamais l’iode elle-même (par une iodurie sur 24 heures, par exemple), alors que c’est la question de base : “Est-ce que mon corps a assez d’iode pour fonctionner normalement ?”
C’est ce que rappelle avec insistance le Dr Vincent Reliquet :
se contenter d’une TSH “correcte” pour conclure que tout va bien, sans s’intéresser à l’iode ni aux symptômes concrets du patient, c’est passer à côté d’un problème majeur de santé publique.
Dans la suite de l’article, nous verrons justement quels sont les signes concrets qui doivent vous alerter sur une possible carence en iode, même si votre prise de sang revient “normale”.
Pour aller plus loin sur l’iode
Pour creuser tout ce que le Dr Reliquet explique sur la carence en iode, ses liens avec les cancers, la thyroïde et le cerveau, lisez le chapitre « Qui a volé l’iode? » dans le Tome 1 Je pense librement, donc je soigne mieux.
👉 Présentation détaillée du Tome 1 ici
Comment reconnaître une carence en iode dans la vraie vie?
Le plus troublant avec la carence en iode, c’est que beaucoup de gens pensent aller “plutôt bien”… alors qu’ils cumulent, en réalité, une longue liste de signaux faibles.
Le Dr Vincent Reliquet le rappelle: autrefois, les médecins passaient 10 minutes à interroger leurs patients pour repérer une hypothyroïdie (un ralentissement de la thyroïde) sans même disposer du dosage de TSH.
Aujourd’hui, on fait souvent l’inverse:
- on regarde un chiffre sur une prise de sang,
- on dit “tout est normal”,
- et on renvoie la personne chez elle… alors qu’elle a tous les symptômes.
Les signes fréquents chez l’adulte carencé en iode
Voici les questions clés que le Dr Reliquet a l’habitude de poser.
Si vous répondez “oui” à plusieurs d’entre elles, il est raisonnable de suspecter un problème de thyroïde… et donc possiblement une carence en iode:
- Vous êtes épuisé(e) le matin, même après une nuit correcte?
- Vous avez tendance à être constipé(e)?
- Vous avez souvent froid, plus que les autres?
- Votre peau est sèche, rugueuse, vous marquez facilement?
- Vous perdez plus de cheveux que d’habitude?
- Vous avez pris du poids sans vraiment changer votre alimentation?
- Votre moral est bas, vous avez l’impression de fonctionner “au ralenti” ?
- Votre rythme cardiaque est plutôt lent, votre tension plutôt basse ?
Beaucoup de patients répondent “oui” à la moitié de ces questions… puis concluent quand même : “Non mais ça va, c’est normal, je vieillis.”
En réalité, ces signes ne sont pas “normaux”: ce sont des signaux d’hypothyroïdie possible, qui peut être liée à un apport insuffisant en iode sur des années.
Particularités chez les femmes: seins, cycles, grossesse, post-partum
Chez les femmes, la carence en iode est encore plus problématique, car certains tissus sont très gourmands en iode :
- Seins : douleurs, tension mammaire, kystes, fibroadénomes (qui peuvent être des états précancéreux) ;
- Cycle menstruel : cycles irréguliers, règles abondantes ou douloureuses ;
- Fertilité : difficultés à concevoir, fausses couches répétées possibles ;
- Grossesse et post-partum : fatigue extrême, moral qui s’effondre, “baby blues” ou dépression post-partum aggravés par le manque d’iode.
Le Dr Reliquet insiste sur un point :
si l’on donnait suffisamment d’iode aux femmes avant et pendant la grossesse, puis pendant l’allaitement,
– le moral du post-partum serait souvent bien meilleur,
– et le cerveau du bébé se développerait dans de bien meilleures conditions.
Chez l’enfant: cerveau, apprentissages et comportement

Un enfant carencé en iode ne va pas forcément se plaindre de quoi que ce soit. Il a toujours vécu comme ça, il n’a pas de point de comparaison.
Mais on peut observer :
- des difficultés de concentration,
- une mémoire faible,
- des apprentissages scolaires plus laborieux,
- un manque d’énergie, de motivation,
- parfois un retard de croissance ou un développement global un peu “en dessous”.
Le plus inquiétant, c’est que ces déficits, s’ils surviennent tôt dans la vie, peuvent laisser des traces définitives sur le QI et les capacités cognitives.
Et chez le sportif?
Le sportif, lui, “crame” littéralement plus de tout :
- plus d’hormones,
- plus de micronutriments,
- plus d’énergie.
Sans iode en quantité suffisante, il peut présenter :
- une baisse de performance progressive,
- une récupération de plus en plus lente,
- une impression d’“être tout le temps fatigué”,
- des coups de mou psychologiques (“je n’ai plus envie de m’entraîner”),
- plus de blessures, plus d’inflammations.
Souvent, on incrimine le “surentraînement” ou un problème de programme, alors qu’il s’agit tout simplement d’un terrain carencé, notamment en iode.
Dans la suite de l’article, nous verrons comment on peut objectiver cette carence (iodurie), pourquoi les dosages classiques sont souvent trompeurs, et quelles sont les pistes réalistes pour corriger durablement le problème.
TSH “normale”, mais vous êtes épuisé: ce qu’on ne vous dit pas sur la thyroïde
Dans la vidéo, le Dr Vincent Reliquet insiste sur un point dérangeant: on peut avoir une TSH “dans les normes”… et être vraiment hypothyroïdien, souvent à cause d’une carence en iode passée sous le radar.
D’abord, c’est quoi la TSH exactement?
La TSH signifie Thyroid Stimulating Hormone, en français, hormone de stimulation de la thyroïde.
Concrètement:
- Elle est fabriquée par une petite glande dans votre cerveau: l’hypophyse.
- Son rôle est de donner des ordres à la thyroïde :
- si votre corps manque d’hormones thyroïdiennes → la TSH augmente pour pousser la thyroïde à produire plus,
- s’il y en a trop → la TSH baisse pour lever le pied.
C’est donc une sorte de thermostat hormonal: elle ne mesure pas directement l’iode, mais elle reflète (en théorie) l’équilibre des hormones thyroïdiennes dans le sang.
Le problème, c’est que dans la pratique, ce “thermostat” n’est pas toujours fiable seul pour juger de votre état réel.
T4, T3, TSH: qui fait quoi dans votre corps ?
Pour simplifier:
- T4 : l’hormone “réserve”
- produite par la thyroïde,
- peu active, mais stable,
- souvent donnée en comprimés (levothyroxine…).
- T3 : l’hormone “active”
- fabriquée à partir de la T4,
- c’est elle qui règle vraiment votre énergie, votre température, votre métabolisme.
- TSH : le “chef d’orchestre”
- produite par l’hypophyse dans le cerveau,
- augmente si les hormones thyroïdiennes manquent,
- baisse si elles sont en excès.
Sur le papier, on se dit:
- TSH haute = hypothyroïdie
- TSH basse = hyperthyroïdie
Mais le Dr Reliquet explique que c’est loin d’être aussi simple.
Pourquoi une TSH “dans les normes” ne garantit pas que vous alliez bien
En France, on considère souvent qu’une TSH “normale” se situe entre 0,4 et 4.
Or, selon le Dr Reliquet et d’autres cliniciens:
- beaucoup de patients commencent déjà à être en souffrance au-dessus de 1,5,
- surtout si l’on tient compte de leurs symptômes:
- fatigue permanente,
- frilosité,
- prise de poids,
- constipation,
- peau sèche,
- moral en berne,
- troubles de la concentration…
Et ce n’est pas tout. Vous pouvez:
- avoir une TSH “normale” sur le papier,
- mais :
- mal convertir la T4 en T3,
- manquer d’iode,
- être carencé en magnésium, vitamine D, vitamine A, fer, sélénium,
- ou avoir des problèmes de transport de la T3 dans les cellules.
Dans ce cas :
- votre analyse sanguine dit : “RAS, TSH normale”,
- mais dans vos tissus, c’est une autre histoire :
- vos cellules fonctionnent au ralenti,
- vous avez tous les signes d’hypothyroïdie,
- et personne ne pense à la carence en iode.
Quand la TSH monte… parce que vous commencez enfin à prendre de l’iode
Autre piège évoqué par le Dr Reliquet :
- lorsqu’une personne très carencée en iode commence à se supplémenter,
- sa TSH peut monter temporairement,
- non pas parce que la thyroïde “se dérègle”,
- mais parce que l’organisme commence à réorganiser ses pompes à iode et son fonctionnement thyroïdien.
Certains médecins interprètent alors: “L’iode fait monter la TSH, donc l’iode est toxique pour la thyroïde.”
Ce que conteste fermement le Dr Reliquet, en rappelant l’importance de comprendre la physiologie dans son ensemble, et pas seulement un chiffre isolé.
La médecine “du chiffre” vs la médecine du patient
Là où les anciens endocrinologues:
- prenaient 10 minutes pour interroger le patient,
- examinaient la peau, les cheveux, le poids, la fréquence cardiaque,
- palpaient la thyroïde,
- croisaient signes cliniques + ressenti du patient + contexte,
la médecine moderne se contente trop souvent de:
“Votre TSH est normale, donc cela ne vient pas de votre thyroïde.
Vous êtes probablement stressé(e).”
Avec au passage :
- des antidépresseurs,
- des anxiolytiques,
- ou un simple : “Il faut vous reposer.”
C’est exactement ce que conteste le Dr Vincent Reliquet:
- réduire la complexité du corps à une TSH,
- ignorer la carence en iode,
- et oublier que c’est la clinique (ce que vous vivez, ressentez, montrez) qui doit rester le premier guide.
Pour ceux qui veulent aller plus loin dans cette remise à plat de l’hypothyroïdie et de l’usage (abusif) de la TSH comme juge suprême, c’est un des grands thèmes du Tome 3.
Pour comprendre l’hypothyroïdie au-delà de la TSH
Dans le Tome 3 des Chroniques de médecine contestataire, le Dr Reliquet consacre:
- un chapitre entier à « Hypothyroïdie : c’était mieux avant »,
- et un autre à « La médecine fondée sur les preuves, ça n’existe pas »,
où il montre comment:
- les “normes” de laboratoire peuvent être trompeuses,
- la TSH peut être surinterprétée,
- et pourquoi tant de patients “normaux” sur le papier restent malades dans la réalité.
👉 À découvrir ici.
Iode, cerveau et QI: de la grossesse aux résultats scolaires
Quand on parle de carence en iode, on pense spontanément à la thyroïde, au goitre ou à la fatigue.
Mais pour le Dr Vincent Reliquet, la partie la plus grave se joue… dans le cerveau.
L’iode est un carburant indispensable pour:
- le cerveau du fœtus pendant la grossesse
- le cerveau du nouveau-né (surtout s’il est allaité)
- le cerveau de l’enfant, pendant toutes ses années d’apprentissage
Sans iode, le cerveau se construit quand même… mais en-dessous de son potentiel.
Ça ne se voit pas forcément au quotidien, mais cela ressort dans:
- le QI
- la mémoire
- la capacité de concentration
- la facilité (ou non) à suivre à l’école
Et tout commence bien avant la naissance.
Crétinisme, “crétins des Alpes” et histoire dramatique de la carence en iode
Historiquement, le mot “crétin” vient de la médecine : le crétinisme.
Il désignait des enfants gravement atteints par une carence en iode massive, depuis la vie fœtale.
Dans les régions de montagne éloignées de la mer (Alpes, Pyrénées, Tyrol…), on décrivait autrefois :
- des enfants très petits, au développement physique anormal
- avec un goitre (grosse boule au cou, thyroïde qui grossit pour capter le moindre atome d’iode)
- un retard mental profond
- des difficultés à marcher, parler, comprendre
On les appelait tristement les “crétins des Alpes”.
Leur mère avait vécu sa grossesse en carence en iode: le cerveau du bébé n’avait pas les matériaux nécessaires pour bien se développer.
Quand on a commencé à ajouter un peu d’iode dans le sel des populations de montagne, les cas de goitre et de crétinisme ont quasiment disparu.
Un simple oligo-élément, à très faible dose, venait de changer le destin de générations entières.
Aujourd’hui, on ne voit plus ces formes extrêmes chez nous.
Mais cela ne veut pas dire que tout va bien:
- nous avons simplement remplacé le crétinisme sévère par des formes “atténuées”: QI plus bas, difficultés scolaires, troubles de l’attention, fatigue cérébrale
- ces enfants ne sont pas “malades” au sens classique… mais ils ne disposent pas du potentiel qu’ils auraient pu avoir avec un statut en iode correct
Niveau scolaire, PISA et intelligence: ce que nous disent les pays qui consomment plus d’iode

Les évaluations internationales de type PISA mesurent le niveau des élèves de 15 ans en compréhension, raisonnement, mathématiques, etc.
Ce n’est pas un test parfait, mais il donne une idée du potentiel cognitif moyen d’un pays.
Que remarque-t-on?
- les pays en tête (Japon, Corée du Sud, certains pays d’Asie) ont souvent une alimentation très riche en algues et en produits de la mer
- ces aliments sont naturellement riches en iode
- la carence en iode y est beaucoup plus rare
- à l’inverse, de nombreux pays occidentaux (où l’on consomme peu d’algues et où l’on a “peur” de l’iode) voient leurs résultats PISA chuter progressivement
Bien sûr, le niveau scolaire dépend de l’école, de la culture, de la pédagogie, de l’effort personnel…
Mais quand :
- les meilleurs résultats scolaires se concentrent dans des pays qui consomment beaucoup d’iode,
- et que les pays carencés en iode ont des difficultés croissantes,
il devient difficile de considérer que c’est une simple coïncidence.
Le Dr Reliquet met en garde: on ne peut pas prétendre “valoriser l’éducation” tout en laissant des générations grandir avec un cerveau qui n’a jamais reçu assez d’iode pour fonctionner à plein régime.
Laits végétaux, enfants et carence en iode: un scandale silencieux
C’est un sujet très sensible, mais impossible à éviter si l’on parle d’iode et d’enfants.
Pendant des décennies, une bonne partie de l’iode de notre alimentation venait des produits laitiers:
- les vaches reçoivent des compléments iodés
- on nettoie leurs trayons avec des solutions iodées avant la traite
- une partie de cet iode se retrouve dans le lait, puis dans les yaourts, fromages, etc.
Résultat: même sans manger de poissons ou d’algues, un enfant qui consommait des produits laitiers recevait un peu d’iode tous les jours.
Aujourd’hui:
- les laits animaux sont fortement critiqués
- on parle beaucoup d’intolérance au lactose, d’allergies potentielles, de problèmes digestifs
- les boissons végétales (amande, soja, avoine, riz…) sont présentées comme des alternatives “santé”

Le problème, c’est que les laits végétaux ne contiennent pratiquement pas d’iode, sauf enrichissement spécifique (et ce n’est pas systématique).
Conséquence très fréquente:
- des enfants passent au 100 % lait végétal, parfois dès le plus jeune âge
- sans aucun apport en iode par ailleurs
- sans qu’aucun médecin ne dose l’iode, ni ne propose de supplémentation
Pour le Dr Reliquet, c’est un véritable scandale silencieux:
- un enfant nourri uniquement au lait végétal, sans algues, sans poissons, sans iode ajouté, a toutes les chances d’être carencé en iode
- son cerveau se développe avec un “manque constant” de matière première
- ses capacités cognitives, sa mémoire, sa concentration, son futur niveau scolaire peuvent être impactés pour la vie
- sans qu’aucun symptôme spectaculaire ne vienne alerter les parents au début
Dans sa pratique, il insiste sur un point simple:
Un enfant nourri au lait végétal doit impérativement avoir une solution alternative pour l’iode:
soit via l’alimentation (algues, produits de la mer, produits iodés), soit via une supplémentation adaptée encadrée par un professionnel.
En résumé, si vous avez:
- une alimentation très pauvre en poissons, fruits de mer, algues
- des enfants au lait végétal
- ou que vous-même avez peu consommé d’iode pendant votre grossesse
alors la carence en iode n’est probablement pas une théorie lointaine.
C’est un sujet qui touche très concrètement votre famille, votre cerveau, et l’avenir scolaire de vos enfants.
Les faux amis de l’iode: fluor, brome, chlore et autres halogènes toxiques

Dans l’entretien, le Dr Vincent Reliquet explique quelque chose de très dérangeant: quand vous êtes en carence en iode, vos cellules ne restent pas simplement “vides”. Elles se mettent à capter… des imitateurs toxiques.
Sur le tableau périodique, l’iode appartient à la famille des halogènes.
Dans cette même famille, on trouve aussi :
- le fluor
- le chlore
- le brome
Chimiquement, ces éléments se ressemblent.
Résultat: les récepteurs qui devraient accueillir l’iode peuvent aussi laisser entrer le fluor, le brome ou certains dérivés chlorés.
Et plus votre carence en iode est importante, plus ces “faux amis” s’installent facilement… dans votre cerveau, votre thyroïde, vos seins, vos ovaires, votre prostate.
Selon le Dr Vincent Reliquet, c’est un accélérateur de cancers totalement sous-estimé.
Fluoration de l’eau, dentifrices au fluor : quand l’iode est remplacée dans le cerveau et la thyroïde
Le fluor est un bon exemple de cette confusion.
Officiellement, on le présente comme un allié des dents:
- ajout dans l’eau du robinet dans certains pays
- dentifrices fluorés
- comprimés de fluor autrefois donnés aux enfants
Mais du point de vue du métabolisme humain, le constat est simple:
- le fluor n’a aucun rôle physiologique utile connu chez l’humain
- il n’est impliqué dans aucune réaction biochimique indispensable
- en revanche, il se fixe très bien à la place de l’iode dans plusieurs tissus clés
En cas de carence en iode, vos récepteurs sont “affamés”.
Quand du fluor circule:
- il prend la place sur les récepteurs de la thyroïde
- il s’accumule dans l’encéphale des enfants, là où l’iode devrait participer au développement cérébral
- il peut aussi se loger dans le tissu mammaire, déjà fortement demandeur en iode chez la femme
Conséquence possible:
- dérèglements de la thyroïde
- baisse des performances cognitives
- fragilisation de tissus déjà exposés aux hormones et aux perturbateurs endocriniens
Pour le Dr Reliquet, continuer à promouvoir massivement les dentifrices fortement fluorés sans jamais parler de statut iodé relève d’un grave aveuglement de santé publique.
Brome, retardateurs de flamme, pompiers, pesticides : l’iode en première ligne
Le brome fait partie de la même famille chimique que l’iode et le fluor.
Il ne sert à rien dans votre physiologie… mais il se fixe très bien à la place de l’iode.
Où le retrouve-t-on?
- dans de nombreux retardateurs de flamme (mousses de canapé, matelas, textiles, électronique)
- dans certains pesticides et polluants industriels
- dans les fumées d’incendie et environnements très traités
Le Dr Vincent Reliquet prend un exemple frappant: celui des pompiers.
- leurs tenues sont souvent inifugées avec des composés bromés
- ils interviennent dans des incendies où brûlent meubles, mousses, plastiques et textiles chargés en retardateurs de flamme
- même protégés par un masque, ils restent exposés via la peau et les muqueuses
Avec le temps, leurs tissus (thyroïde, testicules, système nerveux, seins chez les femmes pompiers) peuvent:
- se charger en brome
- manquer cruellement d’iode
- se montrer plus vulnérables aux cancers et aux maladies hormonodépendantes
Selon le Dr Reliquet, on devrait:
- mesurer régulièrement la charge en brome des pompiers
- les aider à “dé-bromer” avant de les réexposer massivement
- et bien sûr s’intéresser à leur statut iodé, ce qui n’est pratiquement jamais fait.
Mais cette problématique dépasse largement les pompiers: nous vivons tous dans un environnement rempli de matériaux traités, de produits chimiques, de pesticides… le tout sur un terrain de plus en plus marqué par la carence en iode.
Pourquoi une cellule carencée en iode fixe mieux les toxiques (et se cancérise plus vite)
Voici le cœur du problème.
Imaginez que les récepteurs à l’iode de vos cellules soient comme des places de parking réservées:
- si vous avez assez d’iode, ces places sont occupées par le bon véhicule
- si vous êtes en carence en iode, ces places restent désespérément vides
Arrivent alors les “voitures” toxiques:
- fluor
- brome
- certains dérivés chlorés
Comme ces molécules ressemblent à l’iode, elles sont acceptées par les récepteurs.
Mais au lieu de nourrir la cellule correctement, elles:
- perturbent ses fonctions
- augmentent le stress oxydatif
- favorisent les erreurs dans la réplication de l’ADN
- dérèglent les signaux hormonaux
Selon le Dr Vincent Reliquet, une cellule:
- bien saturée en iode bloque en grande partie l’accès à ces toxiques
- carencée en iode devient au contraire un véritable aimant à toxiques halogénés
Et une cellule surchargée en toxiques, mal nourrie en iode, chroniquement agressée… est une cellule qui a beaucoup plus de chances de se cancériser.
Les tissus les plus exposés sont notamment:
- la thyroïde
- les seins
- les ovaires
- l’utérus
- la prostate

C’est là que carence en iode, halogènes toxiques et terrain fragile se rejoignent dans un scénario que la médecine officielle sous-estime encore largement.
Vous voulez comprendre comment toxiques, médicaments et “mauvaise science” abîment la santé publique?
Dans le Tome 2 des Chroniques de Médecine Contestataire, le Dr Vincent Reliquet:
- démonte l’histoire réelle des vaccins et des dogmes pasteuriens
- raconte la saga du paracétamol et des psychotropes
- analyse le surdiagnostic par mammographie et PSA
- et propose un abécédaire de moyens anticancer additionnels pour renforcer le terrain
👉 Lire la présentation du Tome 2 ici.
Comment savoir si vous souffrez d’une carence en iode?
Le problème avec la carence en iode, c’est qu’elle avance souvent en douceur.
Vous pouvez vous dire “ça va”, alors que:
- vous êtes épuisé le matin,
- vous avez froid tout le temps,
- vous perdez vos cheveux,
- vous êtes constipé,
- votre moral est en berne…
…et vous trouvez ça “normal” parce que ça a toujours été comme ça.
Pour le Dr Vincent Reliquet, tant qu’on ne regarde pas objectivement ce que le corps évacue, on reste dans les suppositions. D’où l’intérêt de l’examen clé: l’iodurie sur 24 heures.
Pourquoi doser l’iode dans les urines et non dans le sang
Premier point essentiel:
👉 L’iode ne se dose quasiment pas dans le sang en pratique courante.
Deux raisons principales:
- L’iode circule peu longtemps dans le sang.
Elle est vite captée par les tissus ou éliminée. - Environ 90 % de l’iode ingérée est éliminée par les urines dans les 24–48 heures. C’est donc là qu’on la retrouve.
En clair:
- le sang donne une photo floue de votre statut en iode;
- les urines donnent une photo beaucoup plus nette.
On distingue alors deux façons de mesurer l’iode:
- Un simple échantillon d’urine (“spot”)
– utilisé par l’OMS pour surveiller des populations entières;
– exprimé en µg/L (microgrammes par litre) ;
– pratique pour les grandes études, beaucoup moins précis pour un individu. - L’iodurie sur 24 heures
– on recueille toutes les urines pendant 24 h dans un flacon prévu pour;
– le laboratoire mesure la quantité totale d’iode éliminée en 24 h;
– on obtient une idée bien plus fiable de ce que le corps reçoit… et de ce qu’il n’a pas.
C’est cette iodurie sur 24 h que le Dr Reliquet privilégie quand on veut évaluer sérieusement une carence en iode.
Iodurie sur 24 h: les seuils critiques et ce qu’ils signifient concrètement
Sans entrer dans un cours de biostatistiques, on peut retenir une grille simple d’interprétation, dans l’esprit de ce que décrit le Dr Vincent Reliquet:
- 🔻 Iodurie très basse (carence sévère)
Quand l’iodurie sur 24 heures est très faible, voire proche de zéro, cela traduit un organisme qui n’a quasiment plus rien en stock.
Dans ce cas, on retrouve très souvent: - ⚠️ Zone “grise” : carence significative mais peu de symptômes visibles
On peut avoir une iodurie basse à modérée, sans se sentir “vraiment malade”:- vous fonctionnez “au ralenti” mais vous avez fini par trouver ça normal;
- vous ne faites pas le lien entre vos petites difficultés (fatigue, moral, cycle hormonal, fertilité, etc.) et l’iode;
- on est encore loin du goitre spectaculaire ou du “crétinisme” des siècles passés… mais le terrain se fragilise.
- 🔸 Iodurie “acceptable” mais probablement insuffisante pour une santé optimale
Le Dr Reliquet insiste sur un point: “ne pas être en goitre” ne veut pas dire “être en pleine santé”.
Les seuils historiques ont surtout été définis pour éviter les formes extrêmes (goitre, crétinisme), pas pour garantir : - un bon développement du cerveau,
- une protection maximale des seins, des ovaires, de la prostate,
- un risque réduit de cancers et de troubles métaboliques.
En résumé:
👉 Une iodurie “juste au-dessus du minimum” peut suffire à éviter le goitre, mais pas à protéger vos organes ni à garantir un fonctionnement optimal de votre thyroïde et de votre cerveau.
Autre point pratique repris par le Dr Reliquet:
Une fois qu’on commence à se complémenter en iode, l’iodurie sur 24 h mesure surtout la dose qu’on vient d’avaler, plus vraiment l’état de carence initial.
D’où l’intérêt de:
- faire un dosage avant de commencer quelconque supplémentation ;
- garder une trace écrite de vos valeurs pour suivre l’évolution avec le temps.
Parler d’iode avec son médecin sans se faire balayer d’un revers de main
Sujet sensible: comment aborder tout ça avec votre médecin sans déclencher un conflit?
Quelques idées concrètes pour ouvrir le dialogue sereinement:
- Partez de vos symptômes, pas d’Internet.
Plutôt que : “J’ai lu sur un blog que tout le monde manque d’iode…”
Essayez plutôt:
“Je suis fatigué(e), j’ai toujours froid, mes cheveux tombent… Est-ce que ça pourrait avoir un lien avec ma thyroïde ou une carence en iode ?” - Montrez que vous connaissez les limites de la TSH.
Vous pouvez dire, calmement : “Je sais que la TSH est dans les normes, mais j’ai lu que certains patients pouvaient avoir des symptômes malgré une TSH “normale”. Est-ce qu’on peut regarder un peu plus large ?” - Proposer l’iodurie comme une exploration, pas comme une exigence.
Par exemple: “Je comprends que ce n’est pas un examen systématique, mais vu mes symptômes, est-ce que ça vous semblerait pertinent de faire une iodurie sur 24 h pour écarter une carence en iode ?” - Rester dans le cadre médical, sans s’improviser thérapeute.
Vous pouvez ajouter: “Je ne veux pas faire n’importe quoi avec des compléments de mon côté. J’aimerais avoir votre avis et vos recommandations si une carence est confirmée.” - Accepter parfois un “non”… mais garder l’information.
Si votre médecin refuse:- notez ses arguments;
- vous pouvez demander un second avis à un praticien ouvert à la micronutrition ou à la médecine intégrative;
- l’idée n’est pas de “se battre contre”, mais de trouver quelqu’un prêt à réfléchir avec vous.
Et surtout, gardez en tête:
- L’objectif n’est pas de “prouver que le médecin a tort”,
- mais de mettre sur la table un angle souvent oublié: l’iode comme maillon central de votre métabolisme, de votre cerveau, de vos hormones… et de votre risque de maladie à long terme.
Dans les sections suivantes, nous verrons comment se supplémenter intelligemment (sans jouer à l’apprenti sorcier) et pourquoi certains profils, sportifs, femmes enceintes, enfants, sont particulièrement concernés.
Où trouver l’iode aujourd’hui: alimentation, compléments, bonnes pratiques
Une fois qu’on a compris à quel point la carence en iode peut peser sur la thyroïde, le cerveau, le poids, l’humeur ou la fertilité… la question devient très concrète:
👉 Où trouver de l’iode aujourd’hui, pour de vrai?
Et comment en prendre sans faire n’importe quoi?
C’est là que le Dr Vincent Reliquet recadre le débat: on ne parle pas de “superfood à la mode”, mais de briques de base de votre métabolisme.
Algues, fruits de mer, produits laitiers: ce qui apporte vraiment de l’iode… et ce qui n’en apporte presque plus

En pratique, les grandes sources d’iode alimentaires sont assez peu nombreuses:
- 🟢 Les algues (kelp, kombu, wakame, nori…)
Ce sont les championnes du monde de l’iode.
C’est pour ça que les populations qui en mangent tous les jours (Japon, Corée, Okinawa…) ont en général:- un meilleur statut en iode,moins de goitres,et de meilleurs résultats aux tests de type PISA (meilleure performance scolaire moyenne).
Problème : en Europe, nous ne savons ni les cuisiner, ni les manger régulièrement, et leur teneur en iode varie beaucoup (séchage, origine, stockage…). - 🟢 Les produits de la mer
- poissons de mer,crustacés,fruits de mer (huîtres, moules, etc.).
- 🟢 Les produits laitiers
C’est la source d’iode la plus “cachée” mais la plus constante en Europe:- les vaches reçoivent des compléments iodés,leurs trayons sont désinfectés avec des solutions iodées (type bétadine),une partie de cette iode se retrouve dans le lait, puis dans les fromages, yaourts, etc.
Résultat: quelqu’un qui consomme des produits laitiers réguliers a souvent un peu moins de carence en iode que celui qui les a totalement supprimés. - 🔴 Les laits végétaux (amande, avoine, soja…)
Sauf enrichissement spécifique (et souvent minime), ils apportent:- zéro iode ou presque,mais donnent l’illusion de “remplacer le lait”.
Pour un adulte déjà carencé, c’est un problème.
Pour un enfant nourri au lait végétal sans supplémentation en iode, cela peut devenir un véritable drame silencieux pour le cerveau et le développement. - 🔴 Les sols appauvris, les légumes “modernes”
L’iode a été lessivée des terres au fil des millénaires. Elle est partie… dans la mer.
Résultat: la plupart des légumes et céréales n’apportent quasiment plus d’iode à eux seuls.
En résumé:
👉 Sans algues, sans produits de la mer réguliers, sans produits laitiers… la carence en iode est presque inévitable.
Et aucun “lait végétal healthy” ne viendra compenser ça.
Compléments en iode: Lugol, comprimés, précautions et erreurs fréquentes
Face à ce constat, beaucoup de gens se tournent vers les compléments en iode.
Le Dr Reliquet en parle, mais avec une idée clé :
“On ne joue pas aux apprentis sorciers avec la thyroïde.”
Les principales formes rencontrées:
- Comprimés d’iode (ou iodure)
Souvent dosés de manière précise (microgrammes ou milligrammes), pratiques à utiliser, particulièrement:- chez les personnes qui ne supportent pas les algues,
- ou qui ont besoin de doses contrôlées.
- Solution de Lugol
Mélange d’iode et d’iodure dans de l’eau, utilisé depuis plus d’un siècle.
Quelques gouttes peuvent apporter beaucoup d’iode, selon la concentration.
C’est un outil puissant… donc à manier avec prudence. - Sel iodé
Utile, mais:- souvent insuffisant pour corriger une carence installée,
- et parfois abandonné par peur du sel (hypertension, etc.).
Les erreurs fréquentes à éviter:
- ❌ Commencer de fortes doses d’iode sans bilan ni suivi
Surtout si vous avez:- des antécédents de maladie thyroïdienne,
- des nodules,
- ou une maladie auto-immune de la thyroïde (type Hashimoto, Basedow, etc.).
- ❌ Se fier uniquement à la TSH “dans les normes”
Vous pouvez avoir une TSH jugée correcte, mais:- une iodurie effondrée,
- des symptômes d’hypothyroïdie,
- ou un terrain à haut risque (cancers hormonodépendants dans la famille, par exemple).
- ❌ Copier le dosage d’un proche ou d’un “influenceur santé”
Votre poids, votre terrain, vos autres carences (magnésium, vitamine D, sélénium…) ne sont pas les mêmes.
Ce qui est adapté pour l’un peut être excessif ou insuffisant pour l’autre.
Les bonnes pratiques de base:
- Faire au moins une fois un bilan sérieux (iodurie sur 24 h), avant de partir sur de fortes doses d’iode.
- En cas de pathologie thyroïdienne connue ou de traitement en cours: se faire accompagner par un médecin compétent en micronutrition (ou une structure qui connaît ce type de prise en charge).
- Se rappeler que l’iode n’agit jamais seule: elle s’intègre dans une symphonie de micronutriments.
Pourquoi l’iode ne suffit pas: magnésium, sélénium, vitamine D, vitamine A… la logique globale du terrain
C’est une des forces du Dr Reliquet: il ne tombe pas dans le piège du “tout-iode”.
Dans l’épisode, il rappelle que pour que la thyroïde fonctionne bien, il faut aussi:
- du magnésium (présent dans des centaines de réactions enzymatiques),
- du sélénium (indispensable à la conversion de T4 en T3, et à la protection contre l’oxydation),
- de la vitamine D (immunité, inflammation, os, cancers…),
- de la vitamine A (vision, muqueuses, immunité, thyroïde),
- du fer, de la vitamine B, etc.
En clair:
- Vous pouvez corriger une carence en iode,
- mais si vous restez carencé en magnésium, sélénium ou vitamine D :
- la conversion des hormones thyroïdiennes sera bancale,
- vos tissus resteront fragilisés,
- votre immunité et votre gestion de l’inflammation resteront sous-optimales.
C’est ce que le Dr Reliquet appelle, en filigrane, la logique du terrain:
On ne corrige pas juste un chiffre de laboratoire.
On remet de l’ordre dans un ensemble cohérent.
Autrement dit:
- L’iode est un pilier majeur,
- mais la vraie prévention (cancer, troubles hormonaux, fatigue chronique, dépression, etc.) se joue sur un ensemble:
- iode + magnésium + sélénium + vitamine D + vitamine A + hygiène de vie (alimentation, sommeil, stress, mouvement…).
C’est cette vision globale que développent ses Chroniques de Médecine Contestataire.
Envie de comprendre l’iode… mais aussi la vitamine C, la vitamine D, l’eau de mer, l’argent colloïdal, le cannabis médical, les armoises, l’œuf… ?
Le Tome 1 des Chroniques de Médecine Contestataire est une véritable boîte à outils de micronutrition et de remèdes naturels argumentés, avec un chapitre entier consacré à la carence en iode et à ses conséquences sur la thyroïde, le cerveau et les cancers.
👉 Découvrir le Tome 1 ici.
Vers une médecine qui prend enfin au sérieux la carence en iode
En écoutant le Dr Vincent Reliquet, un message revient en boucle:
👉 l’iode n’est pas un “détail de labo”, c’est un pilier de la santé.
- Sans iode, la thyroïde fonctionne au ralenti ou de travers.
- Sans iode, le cerveau se développe moins bien (chez l’enfant)… et tourne moins rond (chez l’adulte).
- Sans iode, la fertilité, les cycles, la grossesse, l’allaitement se compliquent.
- Sans iode, certains tissus (seins, ovaires, thyroïde…) deviennent plus vulnérables aux toxiques et aux cancers.
Pendant ce temps-là, la médecine quotidienne se résume souvent à:
“Votre TSH est dans les normes, tout va bien.
Prenez du paracétamol si vous êtes fatigué(e) / avez mal.”
Autrement dit:
- on regarde un chiffre (la TSH, l’hormone qui pilote la thyroïde depuis l’hypophyse),
- on déclare la personne “euthyroïdienne” parce que la case du labo est verte,
- alors même qu’elle coche 9 symptômes d’hypothyroïdie ou de carence en iode : fatigue, frilosité, constipation, prises de poids, moral en berne, cheveux qui tombent, peau sèche, règles chaotiques…
Ce que rappelle le Dr Reliquet, c’est que:
- Une TSH “normale” n’exclut pas une carence en iode.
- Une TSH “normale” n’exclut pas un cerveau d’enfant sous-performant à cause d’un manque d’iode.
- Une TSH “normale” n’empêche pas une cellule carencée en iode de fixer fluor, brome, chlore… et de dériver vers la cancérisation.
Ce n’est pas un procès contre les médecins, c’est un constat sur le système:
- on a remplacé l’interrogatoire long et précis par des analyses “en batterie”,
- on a oublié les micronutriments essentiels (iode, magnésium, sélénium, vitamine D, vitamine A…),
- on a appris à gérer des chiffres, pas toujours des êtres humains entiers.
La “médecine du terrain” que défend le Dr Reliquet, ce n’est pas une lubie alternative.
C’est une médecine qui:
- regarde la personne avant la prise de sang,
- relie les symptômes entre eux (thyroïde, humeur, cycles, digestion, performances cognitives),
- se demande pourquoi l’organisme ne tourne plus rond,
- utilise les analyses (TSH, T3, T4, iodurie, magnésium, vitamine D…) comme outils de compréhension, pas comme verdict final.
Et surtout, une médecine qui a l’humilité de dire:
“On a sous-estimé la carence en iode. On peut faire mieux.”
Et maintenant, concrètement, que faire?
- Vous pouvez continuer à vous informer: podcasts, conférences, lectures.
- Vous pouvez regarder cette interview avec le Dr Vincent Reliquet comme un point de départ, pas une fin.
- Vous pouvez en parler à votre médecin, à condition de choisir ceux qui acceptent de dire “je ne sais pas, cherchons”.
Et si vous êtes soignant(e), ou simplement passionné(e) de santé:
- vous pouvez décider de ne plus jamais balayer l’iode d’un revers de main,
- d’intégrer la carence en iode et les autres micronutriments dans votre façon de réfléchir,
- et de revisiter ce que vous avez appris, à la lumière des faits cliniques et historiques.
C’est précisément à ça que servent les Chroniques de Médecine Contestataire: à remettre de la nuance, de l’histoire, de la physiologie et du bon sens clinique au cœur de la pratique.
Vous voulez une vision globale de la santé qui ne s’arrête pas aux “normes” de laboratoire?
Avec ses 3 tomes de Chroniques de Médecine Contestataire, le Dr Vincent Reliquet propose:
- Tome 1: Micronutriments, iode, vitamine C, vitamine D, eau de mer, argent colloïdal, cannabis médical, armoises, œuf…
- Tome 2: Pasteur, vaccins, paracétamol, psychotropes, dépistage du cancer (mammographies, PSA), moyens anticancer additionnels, critique des dogmes.
- Tome 3: Hypothyroïdie “c’était mieux avant”, froid/chaleur thérapeutiques, cholestérol, critique de la “médecine fondée sur les preuves”, musique et guérison, terrain anticancer…
👉 Découvrir l’histoire de cette trilogie et commander les tomes ici.
Avant de nous quitter, nous aimerions beaucoup lire vos expériences.
Avez-vous déjà suspecté une carence en iode, un problème de thyroïde ou un “tout va bien”… alors que vous ne vous sentiez pas bien du tout?
Avez-vous essayé de modifier votre alimentation (algues, fruits de mer, produits laitiers, compléments…) ou lu les Chroniques de Médecine Contestataire du Dr Reliquet?
👉 Dites-le dans les commentaires:
- ce qui vous parle le plus dans cet article,
- les questions que vous vous posez encore,
- vos résultats (positifs ou décevants) avec l’iode, la thyroïde, ou un travail sur votre “terrain”.
Vos témoignages aideront vraiment les autres lecteurs à mieux se repérer… et pourront inspirer de futurs contenus avec le Dr Vincent Reliquet.














