Quand une crise déraille, ce n’est jamais “par malchance”. C’est l’addition de décisions prises trop vite, trop haut, avec trop peu de preuves publiques. Résultat: un pays divisé, une confiance fracassée, des familles qui ne savent plus à qui se fier.
Si l’on veut prévenir la prochaine crise sanitaire, il faut installer autre chose qu’un nouveau slogan. Il faut une méthode: des règles simples, publiques, vérifiables, qui rendent chaque décision traçable et réversible.
La vidéo ci-dessous pose les questions qui fâchent; cet article apporte un plan concret pour éviter de rejouer le même film.
Pourquoi agir maintenant
Chaque jour passé sans protocole renforce le brouillard. On confond communication et science, on laisse prospérer les conflits d’intérêts, on répond à l’angoisse par des éléments de langage.
La seule sortie par le haut, c’est la traçabilité: qui a décidé quoi, sur quelles données, quelles options ont été écartées, selon quel calendrier de révision.
Sans traçabilité, tout n’est qu’affirmations concurrentes.
Avec elle, on retrouve le plancher des preuves et le courage d’ajuster la trajectoire sans perdre la face.

1) Registre public des décisions: la fin du “on nous cache tout”
Avant toute chose, publions un registre des décisions qui accompagne chaque mesure sanitaire importante.
Pas un PDF décoratif, un registre vivant: date, jeu de données utilisé, seuils prédéfinis, options écartées et pourquoi, responsable nommé, clause de révision.
Ainsi, lorsque l’on ajuste ou que l’on stoppe, on ne “se contredit” pas… on suit la règle prévue.
C’est le garde-fou numéro un pour prévenir prochaine crise sanitaire: rendre l’arbitrage visible, opposable et perfectible.
2) Open data en temps réel: les chiffres d’abord, le narratif ensuite
Ouvrons les données brutes qui fondent les décisions: efficacité observée, signaux de pharmacovigilance, taux d’effets indésirables, minutes factuelles des réunions techniques.
Oui, cela expose nos doutes.
Mais l’opacité coûte plus cher: procès d’intention, soupçons de manipulation, perte durable de confiance.
L’open data fait gagner du temps, de la sérénité et des erreurs évitées.
CTA • Comprendre l’influence et les collusions
Pour mesurer comment intérêts privés et pouvoirs publics s’entremêlent, lisez Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma: leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique.
Ce livre montre pourquoi la transparence ne doit pas être une faveur, mais une obligation.
→ Je veux comprendre l’envers du décor
3) Comités vraiment indépendants: incompatibilités claires, sanctions réelles
Un comité scientifique crédible n’est pas un cercle d’amis.
Il impose des incompatibilités simples: pas de siège si vous êtes rémunéré par l’industrie concernée au cours des X dernières années; déclaration d’intérêts exhaustive, contrôlée aléatoirement; sanction pénale en cas d’omission volontaire.
Les auditions doivent être publiques, les votes nominaux et motivés.
Sans cela, les experts deviennent suspects… même quand ils ont raison.
4) Pharmacovigilance utile: déclarer doit prendre 2 minutes, pas 20
Le signalement d’un effet indésirable doit être aussi simple qu’un paiement sans contact. Formulaire court, accusé de réception horodaté, suivi automatique pour le déclarant.
Et derrière, des cohortes de suivi ouvertes aux équipes académiques indépendantes, avec accès aux données anonymisées.
Ce n’est pas “contre” l’innovation, c’est la condition pour qu’elle dure sans casser la confiance.
5) Moratoire conditionnel ARNm: la prudence n’est pas l’immobilisme

Un moratoire conditionnel n’est pas une interdiction idéologique, c’est un contrat avec des critères chiffrés de reprise ou d’arrêt: preuve solide de bénéfice par tranche d’âge et profil, signaux de sécurité sous seuil, transmission réellement affectée ou non.
On écrit les seuils à l’avance, on réévalue à date fixe, on ajuste en public.
C’est ainsi qu’on prévient la prochaine crise: en posant des règles avant que l’émotion ne décide.
Pour une vue d’ensemble des données comparatives, voyez Vacciné, Non-Vacciné: qui est en meilleure santé ? Que dit la science ? (de RFK Jr & Brian Hooker).
Plus de 100 études passées au crible pour nourrir un arbitrage responsable.
→ Je veux les chiffres et les faits
6) Révision du calendrier pédiatrique: du “tout pareil” au “personnalisé et justifié”
Un calendrier vaccinal n’est pas un dogme, c’est un outil ajustable.
On doit pouvoir personnaliser en fonction des comorbidités, des antécédents familiaux, des contre-indications temporaires.
Et surtout, chaque ajout doit passer par une revue indépendante centrée sur le bénéfice clinique net pour l’enfant, pas sur des objectifs de communication.
Publions les raisons d’ajout, les endpoints cliniques visés, la littérature pro et contra, puis réévaluons à 12 mois.
7) Pôle public du médicament: financer ce que le marché néglige
La recherche d’intérêt général n’est pas toujours “bankable”. Un pôle public peut porter des essais sur les terrains délaissés: pédiatrie, maladies rares, alternatives non brevetables. Protocoles publics, rapports négatifs publiés, endpoints cliniques pertinents plutôt que des marqueurs fragiles. On ne “ralentit” pas la science, on la redresse vers ce qui compte vraiment.
8) Biosécurité et laboratoires sensibles: la gouvernance qu’on n’a plus le droit de rater
La confiance ne survivra pas à une nouvelle opacité autour des laboratoires à haut niveau de confinement. Audit international des protocoles, traçabilité des financements, revues d’éthique contraignantes et publication rapide des incidents.
Ce chantier n’est pas accessoire, il est systémique.
Pour comprendre comment gouvernance, financements et politiques se croisent dans les labos sensibles, lisez Labo P4 Wuhan: que nous a-t-on caché?.
Une enquête pour éclairer les décisions à venir.
→ Je lis l’enquête sans filtre
9) Charte de communication publique: clair, honnête, corrigé vite
Chaque annonce doit venir avec son index d’incertitude: ce que l’on sait, ce qui reste inconnu, quand et comment on réévaluera.
Et lorsque l’on corrige, on le fait publiquement, horodaté, sans langue de bois.
Un pays supporte la vérité évolutive; il n’accepte pas l’infantilisation.
La clarté calme plus sûrement que la censure.
10) Indicateurs de transparence: suivre le processus, pas la politique

Installons 5 indicateurs simples et publics: part des réunions techniques publiées sous 7 jours; délai médian de réponse aux demandes d’accès aux documents; taux de déclarations d’intérêts complètes; part des données ouvertes en machine-readable; délai médian de correction d’informations officielles erronées.
Quand on mesure la transparence, on l’améliore.
11) Mise en œuvre locale: la transparence commence dans votre ville
Une mairie peut décider dès demain: tableau de bord communal (accès aux soins, ruptures, délais, signalements), publication mensuelle des dépenses santé et des marchés, réunions trimestrielles publiques avec médecins, pharmaciens et citoyens.
Fournissons des modèles de courriers aux ARS et hôpitaux pour demander protocoles, minutes, données brutes.
La confiance nationale se reconstruit localement.
12) Un calendrier à 30 jours: de l’annonce au réel
Tout plan sérieux pour éviter une prochaine crise sanitaire doit pouvoir tenir dans le temps.
Semaine 1: décret “registre des décisions”, ouverture du tableau de bord pharmacovigilance, publication des déclarations d’intérêts.
Semaine 2: publication des critères chiffrés d’arrêt/reprise, appel à auditeurs indépendants.
Semaine 4: première revue ARNm rendue publique, premier audit trimestriel, calendrier des réévaluations acté.
En un mois, on ne promet plus, on montre.
Et maintenant, on passe à l’action
Commencez par regarder la vidéo au début de cet article, puis récupérez les éléments de méthode sur cette page.
Documentez, questionnez, exigez poliment… mais fermement.
Un pays adulte ne fuit pas le débat, il l’équipe. Nous sommes tous responsables de laisser faire ou d’agir pour améliorer.
Pour approfondir et vous forger votre propre avis
- Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma: comprendre l’envers des décisions publiques.
→ Je veux comprendre l’envers du décor - Labo P4 Wuhan: gouvernance, risques, leçons pour demain.
→ Je lis l’enquête sans filtre - Vacciné, Non-Vacciné: comparer la santé sur données.
→ Je veux les chiffres et les faits
Ou les trois ouvrages réunis, plus un bonus d’analyse statistique sur les morts subites 2021-2022 pour élargir le panorama.
→ Je profite de l’offre maintenant
Vous en pensez quoi?
Quelles mesures vous semblent prioritaires chez vous?
Qu’attendez-vous des autorités à 30 jours pour prévenir prochaine crise sanitaire?
Laissez un commentaire, proposez un indicateur, partagez un modèle de courrier.
Plus nous serons précis, plus ce plan quittera la page pour entrer dans la réalité.