Le cri d’alerte de Fleur Breteau, patiente en chimiothérapie, contre la loi Duplomb
Fleur Breteau n’est ni militante professionnelle ni experte en toxicologie.
Elle est une femme, une ancienne couturière, aujourd’hui en chimiothérapie.
Et depuis quelques mois, elle observe son corps lutter pendant que le Sénat, lui, débat d’une loi qui pourrait légaliser le poison.
Le 27 janvier dernier, alors qu’elle recevait une nouvelle dose de traitement, une nouvelle secousse : les sénateurs ont voté la loi Duplomb, autorisant le retour de pesticides hautement toxiques, pourtant bannis par la législation européenne. Pour Fleur, cette décision n’est pas qu’un scandale. C’est un électrochoc personnel, une gifle infligée à tous les malades.
« Voter cette loi, c’est voter pour le cancer. Ni plus, ni moins. »
Une maladie devenue épidémie
Dans son témoignage vidéo diffusé par Reporterre – Le média de l’écologie, Fleur ne mâche pas ses mots. Elle parle des couloirs de l’hôpital comme d’un miroir de notre époque :
« J’ai croisé plein de gens qui savaient que leur cancer était lié à leur eau ou à leur alimentation. »
Elle n’est pas la seule à faire ce constat glaçant. La recherche est de plus en plus claire : le cancer n’est plus une maladie du hasard, c’est une épidémie environnementale, liée à l’exposition chronique aux substances chimiques – pesticides en tête.
Les néonicotinoïdes, que la loi Duplomb veut à nouveau autoriser, ont déjà été mis en cause dans de nombreuses études scientifiques.
Perturbateurs endocriniens, immunotoxiques, neurotoxiques… Ils sont aussi accusés d’altérer la duplication cellulaire.
Des substances si puissantes qu’elles transforment un geste banal – manger une tartine ou croquer une pomme – en un acte potentiellement délétère.
« Cancer Colère » : la naissance d’un cri
Face à ce qu’elle décrit comme une forme de violence institutionnelle, Fleur a refusé de se taire.
En pleine séance de chimio, elle gribouille un logo sur un bout de papier.
Ce jour-là, Cancer Colère est né.
Un cri, un appel, un signal de ralliement.
« On ne peut pas laisser l’agrochimie décider de notre santé à tous. »
Depuis, elle invite tous les malades, anciens malades ou citoyens concernés à rejoindre le combat. Car ce n’est pas seulement sa santé qui est en jeu, mais celle de toute une génération exposée dès la naissance à des substances toxiques.
Une vidéo à regarder, un message à écouter
Dans cette vidéo bouleversante, la colère de Fleur est contenue, mais tranchante. Elle ne hurle pas. Elle accuse.
Et ses mots résonnent longtemps après les avoir entendus.
🎥 Regardez son témoignage ici :
Vidéo réalisée par Reporterre – Le média de l’écologie
Voter pour le cancer, ou défendre la vie ?
Dans un monde qui prétend « faire confiance à la science », il est plus que jamais essentiel de se demander quelle science, financée par qui, au service de quels intérêts ?
Fleur Breteau, dans son corps comme dans ses mots, nous rappelle une vérité fondamentale :
On ne peut pas séparer santé et environnement.
Ce que nous mettons dans nos sols, nos airs et nos assiettes revient toujours dans notre sang.
Pour aller plus loin : un livre essentiel
Si ce témoignage vous a interpellé, vous devez lire Glyphosate – La vérité alarmante sur notre héritage toxique de la Dr. Stephanie Seneff.
Ce livre plonge au cœur des mécanismes biologiques et des manipulations politiques qui entourent le pesticide le plus utilisé au monde.
Vous y découvrirez :
- pourquoi le glyphosate est plus toxique qu’on ne vous l’a dit,
- comment il perturbe vos cellules, votre microbiote, votre système nerveux,
- et comment un poison légal est devenu un fléau invisible.
👉 Découvrez la présentation complète ici
💬 Et vous, que pensez-vous de ce témoignage ?
Avez-vous, vous aussi, ressenti que la santé publique était sacrifiée au profit de l’agrochimie ?
Exprimez-vous en commentaire. Il est temps que la parole des citoyens prenne la place qu’elle mérite.