Un colloque scientifique annulé : un débat muselé sur la vaccination à ARN messager
Le 13 juin 2024, un colloque international devait se tenir au Palais Brongniart à Paris. Organisé par le professeur Giuseppe Tritto, président de l’Académie mondiale de la santé EWT, il promettait de réunir des sommités scientifiques comme des Prix Nobel américains et le Dr Robert Malone, l’un des pionniers de la technologie ARN messager… et aussi l’un de ses plus fervents critiques.
Mais quelques jours avant l’événement, le colloque est brutalement annulé. Les autorités évoquent des « risques sécuritaires » et la possibilité de manifestations violentes.
Pour Jean-Marc Sabatier, l’un des intervenants principaux, cette justification cache mal une réalité dérangeante : la liberté d’expression scientifique est aujourd’hui mise à mal. Selon lui, « ce colloque gênait, car il devait traiter des effets délétères des vaccins à ARN messager, un sujet encore tabou dans le débat public. »
Cette annulation révèle un malaise profond : dans un pays qui se dit attaché à la liberté d’expression, des scientifiques de renom sont empêchés de présenter des études, d’échanger et de débattre sur un sujet majeur pour la santé publique. Un signe inquiétant d’une censure qui ne dit pas son nom.
Qui est le Dr Jean-Marc Sabatier, cet expert qui alerte ?
Jean-Marc Sabatier n’est pas un inconnu dans le monde scientifique. Docteur en biologie cellulaire et microbiologie, il est habilité à diriger des recherches en biochimie et exerce comme directeur de recherche au CNRS.
Il se présente pourtant avec humilité : « Je m’exprime en mon nom propre, pas au nom du CNRS », précise-t-il d’emblée.
Loin d’être un « anti-vaccin » primaire, le Dr Sabatier rappelle qu’il a longtemps soutenu la vaccination classique : « En décembre 2020, j’écrivais encore sur France Info que le vaccin anti-Covid qui arrivait était une bonne nouvelle », confie-t-il.
Mais il découvre rapidement qu’il ne s’agit pas d’un vaccin traditionnel : les vaccins à ARN messager introduisent un mécanisme inédit, expérimental, qui le pousse à reconsidérer sa position.
Depuis qu’il alerte sur les dangers potentiels de cette technologie, il devient la cible d’attaques personnelles et professionnelles.
« Je dérange, car je parle des problèmes réels que posent ces vaccins ARN messager », explique-t-il, convaincu que son discours scientifique – et non idéologique – est la véritable raison des critiques dont il fait l’objet.
Vaccins classiques vs vaccins à ARN messager : comprendre la différence

Pour saisir l’enjeu soulevé par le Dr Sabatier, il est essentiel de distinguer ce qu’est un vaccin classique de cette nouvelle génération de vaccins à ARN messager.
Jusqu’en 2019, la plupart des vaccins reposaient sur des méthodes éprouvées :
- Microbes inactivés ou atténués : le microbe est rendu inoffensif, mais il « entraîne » le système immunitaire.
- Vaccins à vecteur : un virus inoffensif transporte un gène codant pour un antigène du pathogène ciblé.
- Protéines recombinantes : injection d’une protéine spécifique du microbe.
En revanche, les vaccins à ARN messager fonctionnent différemment :
- Un ARN messager modifié est encapsulé dans des nanoparticules lipidiques.
- Une fois injecté, cet ARN pénètre dans vos cellules et utilise leur machinerie pour produire une protéine (ex. Spike), déclenchant une réponse immunitaire.
Cette approche ne se limite pas aux vaccins anti-Covid. Des variants de vaccins ARN messager – auto-amplifiants, trans-amplifiants, voire utilisant des points quantiques de graphène – sont déjà en développement pour d’autres maladies, humaines et animales. Selon le Dr Sabatier, le projet est clair : remplacer tous les vaccins actuels par cette technologie d’ici 2030, sans exception.
Les risques des vaccins à ARN messager selon le Dr Sabatier
Le Dr Sabatier alerte sur plusieurs risques majeurs liés aux vaccins à ARN messager :
1️⃣ Production incontrôlée d’antigènes
Chaque personne injectée produit une quantité variable de protéine Spike, même avec la même dose.
Cette imprévisibilité peut conduire à une surproduction, source potentielle de troubles.
2️⃣ Biodistribution et demi-vie prolongée
Contrairement à l’idée qu’ils restent dans le muscle deltoïde, les ARN circulent dans le corps et atteignent divers organes.
De plus, ils ont été modifiés pour devenir extrêmement stables : ils persistent plusieurs mois, alors que les ARN naturels sont détruits en quelques heures.
3️⃣ Protéines aberrantes
L’utilisation de la méthyl-1-pseudouridine peut provoquer des erreurs de lecture du code génétique, produisant des protéines fantômes inconnues, capables de déclencher des maladies auto-immunes, métaboliques ou même des cancers.
4️⃣ Toxicité des nanoparticules lipidiques
Les nanoparticules utilisées pour transporter l’ARN (lipides PEGylés, cationiques…) sont toxiques, selon des études antérieures à 2019.
5️⃣ Preuves scientifiques avant 2019
Toutes les recherches publiées avant la pandémie, notamment sur PubMed, montraient que les stratégies vaccinales à ARN messager échouaient systématiquement en phase animale ou préclinique.
Pour le Dr Sabatier, ces risques sont d’autant plus préoccupants que la stratégie vaccinale ARN messager pourrait devenir la norme mondiale, sans débat ni études longues sur la sécurité.
Pourquoi certains sont plus vulnérables que d’autres ?
Beaucoup avancent l’argument que des milliards de personnes ont reçu ces vaccins sans effets secondaires graves apparents.
Pour le Dr Sabatier, cela s’explique par des différences individuelles majeures :
✅ Patrimoine génétique (complexe HLA)
Nos gènes influencent la sensibilité du système rénine-angiotensine – au cœur des pathologies Covid. Certaines personnes possèdent des allèles protecteurs, d’autres des allèles qui augmentent le risque de dérèglement sévère.
✅ Comorbidités existantes
Les personnes obèses, hypertendues, diabétiques ou atteintes de maladies auto-immunes présentent déjà un système rénine-angiotensine déréglé, les rendant plus vulnérables aux complications potentielles.
✅ Niveau de vitamine D (calcitriol)
Le calcitriol (forme active de la vitamine D) régule la suractivation du système rénine-angiotensine induite par la protéine Spike. Un taux plasmatique supérieur à 50 ng/mL protège significativement, tandis qu’une carence majore les risques.
Ces éléments expliquent pourquoi les réactions varient fortement d’une personne à l’autre, et pourquoi la question des facteurs individuels est essentielle dans l’évaluation des risques.
Quels conseils pour les personnes déjà vaccinées ?
Le Dr Sabatier ne prône pas la fatalité : il propose plusieurs mesures pour atténuer les risques liés à la vaccination ARN messager, notamment pour ceux qui ont déjà reçu plusieurs doses.
🔹 Vitamine D à forte dose
Elle permet de limiter la suractivation du système rénine-angiotensine. Le Dr Sabatier recommande un dosage suffisant pour atteindre un taux plasmatique protecteur (>50 ng/mL).
🔹 Vitamine K2
Indispensable pour accompagner la vitamine D. Elle prévient l’accumulation de calcium sur les tissus mous et réduit le risque de calculs rénaux en cas d’hypervitaminose D.
🔹 Magnésium (300 mg environ)
Cofacteur clé pour activer la vitamine D. Sans magnésium, la transformation de la vitamine D en calcitriol (sa forme bioactive) est inefficace.
🔹 Complexes multivitaminés et compléments alimentaires
Pour soutenir globalement le système immunitaire et compenser d’éventuelles carences aggravant le terrain.
Le Dr Sabatier insiste : ces conseils n’ont pas vocation à remplacer un suivi médical personnalisé, mais à aider ceux qui souhaitent agir face aux effets possibles des vaccins ARN messager.
Des canards aux humains : l’extension des vaccins à ARN messager à l’élevage
Loin de se limiter aux humains, la technologie des vaccins à ARN messager s’étend désormais aux animaux.
Le Dr Sabatier cite un exemple frappant : le vaccin Ceva Responce One, développé contre la grippe aviaire H5N8 pour les canards.
🔎 Ce vaccin utilise un ARN messager auto-amplifiant, c’est-à-dire qu’une seule molécule injectée peut générer des milliers de copies dans les cellules ciblées, décuplant la production d’antigène.
🔎 Contrairement aux vaccins humains qui utilisent des nanoparticules lipidiques, Ceva Responce One emploie des nanoparticules d’oxyde de fer et du squalène thermorésistant, ce qui pourrait conférer à l’ARN une stabilité inattendue.
🔎 62 millions de canards ont déjà été vaccinés en France, dont 28 millions avec ce vaccin ARN messager, le reste avec un vaccin inactivé classique.
Le Dr Sabatier s’inquiète : ces ARN, théoriquement instables, pourraient se révéler plus résistants qu’annoncé.
Si ces molécules persistent dans la viande, pourraient-elles être ingérées par les humains ?
Ce scénario, aujourd’hui ignoré des autorités, soulève de nombreuses questions éthiques et sanitaires.
Un appel à la liberté d’expression scientifique et au débat public
Face aux critiques et attaques qu’il subit, le Dr Sabatier se veut clair : il n’a aucun intérêt financier dans cette affaire. « La crise Covid m’a coûté de l’argent ; je n’ai rien gagné, et je n’ai pas de laboratoire ni de part dans une entreprise pharmaceutique », insiste-t-il.
Il alerte sur un danger plus grand encore que les vaccins ARN eux-mêmes : la perte du débat scientifique libre. Selon lui, empêcher des experts d’exprimer des positions critiques mine la confiance dans la science et divise inutilement la société.
Il rappelle que d’autres scientifiques, comme le Pr Didier Raoult ou le Pr Christian Perronne, ont subi un traitement similaire, réduisant le champ de la discussion à une seule voix officielle.
« En démocratie, chacun doit pouvoir s’exprimer », martèle le Dr Sabatier, qui appelle à rouvrir le débat pour que la population puisse se faire une opinion éclairée sur des sujets aussi cruciaux que la vaccination de masse avec des technologies expérimentales.
Regardez l’interview exclusive du Dr Sabatier
Pour mieux comprendre les arguments et le ressenti du Dr Jean-Marc Sabatier, visionnez l’entretien complet réalisé devant le Palais Brongniart, initialement prévu pour le colloque annulé. Cette vidéo vous plonge au cœur de ses révélations et de son analyse sur les vaccins à ARN messager :
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